To Benjamin Franklin from Aimé (Amé)-Ambroise-Joseph Feutry, 9 March 1782
From Aimé (Amé)-Ambroise-Joseph Feutry
ALS: American Philosophical Society
Paris, ce 9 mars 1782.
Monsieur
Pardonnez mon laconisme à La douleur qui m’oppresse. Je perds un vrai mécene, et J’ose le dire, un ami qui me chérissoit depuis plus de 20 ans.5 J’aurai L’honneur, Monsieur, D’aller bientôt vous Faire un instant ma cour, vous remercier de toutes vos bontés, et vous en demander La suitte. Vous connoissez Les sentimens de reconnoissance et de respect avec lesquels Je serai toujours Monsieur votre très humble et très obéissant serviteur &c.
FEUTRY
hôtel de lyon, vis-à-vis de
St. Yves, Rue St Jacques. / .
P.S. J’etois revenu ici de châtillon pour voir M de Puységur dans sa maladie. Et je repars prochainement pour aller m’enterrer dans ma retraite, où je compte travailler beaucoup. Les vers— ci-joints, vous feront juger de la triste situation de mon ame.6
Notation: Feutry Paris ce 9. mars 1782.
5. The marquis de Puységur, Feutry’s patron (XXIII, 570n), died on Feb. 28. His sons sent an announcement to BF that same day, above.
6. The enclosed copy is missing, but Feutry’s verses and a quatrain dedicated to the marquis’ eldest son, dated March 3, were published in the Courier de l’Europe, XI (1782), 187.