Des longtems J’ai le Projet de M’aller fixer dans Votre Patrie, & di conduire Quelques—bons laboureur. si Jusqu’ici je ne l’ai Executé c’est le Manque de Moyen, Car pour Se procurer des laboureur il faut pouvoir leurs payer les fraix de Voyage, qui sont assé Conséquand. J’ai donc crus Monsieur le Président devoir M’adresser directement a vous pour Vous demander si le Gouvernement, (Qui Paroit S’interresser a ce qu’il s’introduise des Collomb Agriculteur) ne payeroit pas les fraix de Voyage a ceux qui iroit. tant pour l’agriculture que des Gens De Professions, dans ce Cas il faudroit Qu’une Maison a Bordeaux féut chargèr de Payer les fraix, a l’arrivée audit Bordeaux & une au lieux du Debarquement Jusqu’a la Destination, Quand aux terres Qu’elle Sonts les Conditions Sous les Qu’elles ont Les delivres & la Quantité a châque famille, Je prend la Liberté de vous adresser la Presente Sous Envelope de notre Consul de Comerce a Bordeaux: dans l’attente d’une réponse, recevez Monsieur le Pres. les Salutations bien Sincerres de Votre devoue Serviteur