To Thomas Jefferson from C. W. F. Dumas, 27 April 1786
From C. W. F. Dumas
LaHaie 27e. Avril 1786
Monsieur
La lecture que Votre Excellence fera de l’incluse, me dispense d’entrer ici dans des détails, auxquels je n’ai à ajouter que le desir d’apprendre votre retour à Paris en parfaite santé, et les assurances du vrai et grand respect avec lequel je suis De Votre Excellence Le très-humble & très-obéissant serviteur,
C W F Dumas
P.S. J’ai, Monsieur, une Confidence à Vous faire de la dernière délicatesse et importance pour les Etats-Unis et je ne puis la faire qu’à Vous seul, et quant je saurai que Votre Excellence est à Paris et non ailleurs.
RC (DLC). FC (Dumas Papers, Rijksarchief, The Hague; photostats in DLC); lacks postscript. Noted in SJL as received 10 May 1786. Enclosure (FC, same): Dumas to Jay, 23 Apr. 1786, reading in part: “Mercredi dernier Mr. l’Ambr. de France reçut de sa Cour un Courier, qui lui apporta l’importante Déclaration presentée vendredi dont voici la copie, faite d’après une que j’ai de la meilleure main. Cette piece fait et fera grande sensation. Il est sûr d’ailleurs, dit-on, que le R. de [Prusse] ne fera plus de démarches ouvertes ici pour appuyer les prétentions du Pce. [d’Orange] car on assure qu’il a promis positivement à la Cour de France de s’en abstenir; sur ce que celle-ci lui avoit insinué qu’elles étoient diamétralement contraires aux intérêts de la France, qui, casu quo, se verroit obligée d’en faire de son côté de plus décisives. En effet, jamais la Fce. ne peut compromettre son Alliance avec cette République en permettant que le Pce. d’O—— conserva trop d’influence réelle” and informing Jay that the French Ambassador (Verac) had called on him to tell him that the king of France wished to express his satisfaction with Dumas’ services to the United States by giving him a pension of 1500₶, half of which would go to his daughter on his death; the French ambassador also had received an additional annual grant “de 50,000 Liv. tournois que le Roi fait aux 200,000, qu’il donnait ci-devant à ses Ambassadeurs ici. Ceci seul fait voir l’extrême importance que la Fce. attache à sa connexion avec cette republique”; and concluding: “J’assisterai demain à un festin superbe de 130 couverts et précédée de spectacles, destinée à célébrer à Rotterdam l’Alliance entre la Fr[an]ce et la republique.”
It is not certain what Dumas had in mind in referring to the confidence … de la dèrniere délicatesse. Perhaps it had something to do with the partly coded, partly obliterated letter he wrote to the Rhinegrave of Salm (name deleted) on 18 Apr. which contained the following passage: “Je crains que Jefferson ne soit pas de retour avant votre départ. Cela seroit bien facheux pour moi, à moins que vous ne puissiez en tout cas bien emboucher et endoctriner Vergennes,* Raineval, la Fayete, […] Aranda, &c. &c. vis-à-vis non seulement de lui, mais aussi du Congrès, et des Chargés d’Affaires de France et d’Espagne là-bas” (same; words in italics have code numbers interlined above them, and, in the margin keyed to the asterisk, is the following, also partly in code: “en leur faisant comprendre combien il importe que je ne sois supplanté ni gêné, ni traversé ici par quelque intrus, qui pourroit gâter ma besoigne.” Immediately following the FC of the present letter, Dumas entered in his letter-book another of the same date to the same person, in which he said: “Je languis d’apprendre le retour de Mr. Jefferson, et que vous ayiez fait connoissance ensemble.”