To Thomas Jefferson from Marbois, 11 December 1784
From Marbois
A Philadelphie le 11. Xre. 1784.
Monsieur
J’ay l’honneur de vous adresser une publication qui vous interessera certainement et qui ne fait qu’augmenter le desir qu’on a d’aller former des etablissemens à l’ouest des montagnes.
Le Congrès est enfin assemblé et il est très nombreux. On n’a rien déterminé touchant le lieu de la résidence: mais il y a de l’harmonie entre les differentes delegations et on espere que tout sera pour le mieux. Cette assemblée ne tardera pas à nommer ses ministres en Europe, et nous avons tout lieu de croire que si la demission du Dr. franklin est definitivement acceptée, il sera fait un nouveau choix qui sera egalement agréable à tout le monde.
Je suis avec un respectueux attachement, Monsieur, Votre très humble et très obéissant serviteur,
De Marbois
Presentes je vous prie mes respects à Miss Jepherson.
RC (ViWC); endorsed. Noted in SJL as received 26 Jan. 1785. The enclosed publication has not been certainly identified, but it was very probably the first edition of John Filson’s Discovery, Settlement, and Present State of Kentucke (Wilmington, 1784). For on 17 Nov. 1784 Marbois had written to Vergennes: “J’ay l’honneur de vous addresser, Monseigneur, un exemplaire d’un ouvrage sur l’etat présent de la Colonie de Kentuke. Vous verrés avec surprise les progres qu’elle a faits dans l’espace de huit à neuf ans. Les emigrans continuent à s’y porter avec une ardeur incroyable. La beauté du climat et l’extreme fertilité des terres rendent, dit on, Kentuke superieur a tous les autres Pais des treize Estats unis et on le preuve par la promptitude avec laquelle cette colonie a eté créée et organisée” (Arch. Aff. Etr., Paris, Corr. Pol., E-U, vol. xxviii, 393–6; Tr in DLC).
Le lieu de la residence: On 26 Dec. 1784 Marbois reported to Vergennes that the question of the residence of Congress had been fixed for the time being in New York and that this determination “n’a pas eté conclue sans de très grandes difficultés”; he also added that “On parle s’addresser a Mr. Jepherson pour qu’il fasse choix d’un architecte qu’on chargera de ces travaux, mais rien n’a eté determiné a cet egard. Chaque Etat doit faire les frais de la maison de ses Delegués. II n’y a que les edifices publics qui seront aux frais du Continent” (same, vol. xxviii, 461–6).