Thomas Jefferson Papers

To Thomas Jefferson from Chastellux, 24 August 1784

From Chastellux

24 aout 1784

Le Mis. de Chastellux a l’honneur de souhaitter le bon jour a Monsieur Jefferson et de le prévenir qu’il a vû hier Madame la comtesse de Brionne niece de l’abbesse de Pantemont la quelle a dû ecrire ce matin de bonne heure a sa parente pour lui recommander d’avoir un soin particulier de Miss Jefferson. Madame de Brionne est persuadee qu’elle ne peut etre mieux placée qu’à Pentemont. Comme elle connoit Monsieur Jefferson de reputation et qu’elle a de lui la plus haute idée, elle se fera un plaisir de veiller elle même sur Melle. sa fille et elle ira la voir souvent.

Il y a plusieurs etrangeres dans le couvent de Pentemont et entre autres des Anglaises. Les maitres de toute espece y sont très bons, et d’ailleurs cette Maison est tres a portée de Monsieur Jefferson.

S’il veut y aller dés cet après-midi, il faudroit que ce fût entre 5 et 7 heures et qu’il eût la bonté de faire dire au Mis. de chastellux où il doit l’aller prendre.

RC (DLC).

The present letter serves to correct the family tradition that Lafayette induced one of his friends, a lady of rank, to meet the required sponsorship for Patsy’s entrance in the Abbaye Royale de Pentemont, one of the wealthiest and most fashionable convent-schools of Paris (Malone, Jefferson, ii, p. 6, citing the later story by Virginia Trist, Edgehill Randolph Papers, ViU). Lafayette was at this time in America, having arrived there about the time that TJ arrived in Paris, and the present letter proves that it was TJ’s friend Chastellux who persuaded the Comtesse de Brionne to act as Patsy’s sponsor. TJ’s Account Book for 26 Aug. 1784 has the following entry: “paid at the Abbaie de Panthemont for Patsy 1500f.” (on the same day he “repaid Marq. de Chastellux subscription for Encyclopedie 36f.”). Although “Pentemont” was the older form of spelling (and the one later employed), TJ and some of his contemporaries used the form “Panthemont.” The school, in the heart of the fashionable Faubourg Saint-Germain, was presided over by a well-connected and forceful person, Madame de Béthisy de Mèziées who became Abbess of Pentemont in 1743 and remained in that office until the dissolution of the abbey and the confiscation of the property in 1790 (François Rousseau, “Histoire de l’Abbaye de Pentemont,” Mémoires de la Société de l’Histoire de Paris et de l’Ile-de-France, xlv (1918), p. 171–227). TJ later paid high tribute to the convent as an educational institution (TJ to Mrs. Bolling, 23 July 1787). “… Dans un décor religieux, s’agitait tout un petit monde fort peu préoccupé de piété ou d’instruction, mais avide de nouvelles mondaines. Tout ce qui touchait à la Cour, tous les échos de la vie de salon, toutes les promotions, toutes les disgrâces parvenaient jusqu’à ces enfants, soit par les visiteurs qui les appelaient au parloir, soit par les bavardages entre dames pensionnaires, recueillis par des femmes de chambre et transmis jusqu’aux cours de recréation” (Rousseau, same, p. 205).

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