Benjamin Franklin Papers

To Benjamin Franklin from Marcus Gerhard Rosencrone, 8 July 1783

From Marcus Gerhard Rosencrone

LS: National Archives; press copy of copy:9 American Philosophical Society; press copy of copy: Library of Congress; transcript: National Archives

a Copenhague Le 8. Juillet 1783./.

Monsieur!

Je n’ai rien eû de plus pressé monsieur, que de mettre sous Les yeux du Roi la Lettre que Vous m’aves fait L’honneur de m’ecrire ainsi que Le Projêt pour un Traité d’amitié et de Commerce qui L’accompagnoit.1 Le Roi a appris avec la plus parfaite Satisfaction les assûrances que cette Lettre contenoit des bonnes Dispositions du Congrês de contracter des Liaisons d’amitié et de Commerce avec ses Royaumes, ces Liens etant egalement conformes aux Interêts des deux Etats et aux Desirs sincêres de Sa Majesté, qui tendent à cimenter par tous Les moyens possibles L’harmonie, L’union et La Confiance qu’Elle souhaite d’etablir à perpetuité entre sa Couronne et les Etats-unis.

Le Contre-Projet ci joint ne diffère en rien d’essentiel du Projet envoye, etant dressé entiêrement sur les mêmes Principes, et Vous en serés certainement convaincû monsieur, par La Notte qui explique Les Raisons, qui ont fait ajouter quelques articles et donner seulement une Tournûre differente à d’autres, de sorte que je me flatte d’apprendre dans peu, que Vous en aurés eté entiêrement satisfait, ayant trouvé La reciprocité La plus parfaite soigneusement etablie par tout.2

Quant au second Objêt dont il est parlé dans La Lettre dont Vous m’aves honoré,3 Vous connoissés deja monsieur, les Intentions genereuses de Sa Majesté envers les particuliers dont il est question,4 et Sa Majesté s’est plû d’autant d’avantage à saisir Le premier moment de manifester ces Intentions, qu’Elle a crû pouvoir esperer avec raison, que le Congrês les envisageroit en même Tems, comme une Preuve marquée de son Amitié et de son Estime pour ce Corps respectable. Il ne me reste ainsi rien à ajouter, si non, que Le Roi se prêtera avec Plaisir à La maniêre la plus propre à accelerer La Conclusion du Traité que nous venons d’ebaucher. Ce sera pour moi une partie des plus agreables de mes fonctions, monsieur, de travailler à La Confection de ces heureuses Liaisons avec un Ministre d’une reputation aussi universelle que La Vôtre, et c’est avec Les Sentiments de La Consideration La plus distinguée que j’ai L’honneur d’être, Monsieur! Votre três humble et três obeissant Serviteur.

Rosencrone

à Mr. Francklin, Ministre des Etats unis de L’amerique, à Paris.

[Note numbering follows the Franklin Papers source.]

9In the hand of L’Air de Lamotte. The press copy at the Library of Congress was made from a text transcribed by William Short for Thomas Jefferson.

1BF to Rosencrone, April 15: XXXIX, 473–4.

2BF received these documents—the Danish counterproposal and Rosencrone’s explanation—on July 25, just in time to give the originals to Barney for delivery to Congress; see BF to Livingston, July 22[–26]. English translations made from those originals are in Wharton, Diplomatic Correspondence, VI, 519–25, 525–7. The counterproposal, containing 26 articles, is heavily influenced by the Dutch-American commercial treaty which Rosencrone had suggested as the model (XXXIX, 468n). It retained the 20 articles BF had proposed, modifying them as necessary, and interspersed six more adapted from Articles 4, 6, 13, 16, 17, and 25 of the Dutch-American treaty.

3The three prizes brought into Bergen under American colors in 1779 and returned by the Danish government to Great Britain. Livingston had instructed BF in May, 1782, to continue pursuing restitution, and BF, when informing Livingston of Denmark’s interest in a commercial treaty, urged Congress to make restitution a precondition for signing such a treaty: XXXVII, 430–1; XXXIX, 468, 473–4.

4Walterstorff told BF on May 29 that Christian VII was offering £10,000 sterling in compensation. Although BF rejected the offer and they debated it at some length, as BF describes in his letter to Livingston of July 22[–26], Walterstorff reported to Rosencrone only that BF was pleased by this mark of the king’s friendship and promised to communicate the offer to Congress: Walterstorff to Rosencrone, May 29, 1783, Statens Arkiver, Rigsarkivet.

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