Comme François et surtout comme homme ennemy de toutte opression qu’il me soit permis de vous félicitter de l’heureux événement qui prépare la confirmation de l’Indépendançe des Etats-unis. J’admire la bravoure de vos guérriers, la mâle prudence de leurs chefs et meslant mon enthousiasme à celuy de vos compatriottes je vois en vous le principal moteur de la plus mémorable des revolutions. Que ne puis je vous faire connoitre dans toutte leur étendue les regrets de l’elitte de nos citoyens qui n’osent vous témoigner combien leur joye est augmentée de la satisfaction que vous eprouvés enfin apres tant de travaux et de perpléxités. C’est leur langage général partout ou ils se rassemblent et j’ai la satisfaction de trouver dans leurs coeurs ainsi que dans le mien les sentimens de la veneration la plus respectueuse.

Je suis Votre Excellence Votre tres humble et tres obeissant serviteur