To Benjamin Franklin from Lamarque, Fabre, & Cie., 10 September 1781
From Lamarque, Fabre, & Cie.7
ALS: American Philosophical Society
Paris ce 10. Septembre. 1781.
Monseigneur
Daprès les ordres réçus hier de Votre Excellence8 nous nous sommes rendus à L’hôtel de Mr Amelot qui l’attendra demain à Midy & nous la supplions d’avoir la bonté d’exposer à ce Ministre9 la triste position dans laquelle nous nous trouvons, que par les Traittes & billets de M Gillon elle a reconnu que La Province de La Caroline est garante, qu’il n’y avoit rien a perdre & que la somme qui nous est due par M Gillon & qui solderoit tout ce que nous devons, par le deffaut de rentrée nous force de recourir aux bontés du Roi pour obtenir un arrêt de surséance d’un an.
Par la requête & lexposé de notre situation remis chez Mr Amelot il est prouvé que ce que nous devons n’émane que de ce qui nous est du par M Gillon & qu’en sus notre actif se porte à 117000 l.t. en bonnes ou dettes douteuses.
Nous osons esperer, Monseigneur, des bontés de Votre Excellence qu’elle honorera de sa bienfaisance les créanciers de M Gillon & qu’elle voudra bien se rendre demain à Midy chez M Amelot qui l’attendra en étant prevenu.
Nous sommes avec respect, Monseigneur, Vos très humbles & très Obéissants Serviteur
Lamarque FABRE Rue st Bon
Notation: Lamarque Fabre sept 10. 1781
7. A Paris merchant firm dealing in uniforms: XXXI, 51–2. For its problems with Gillon see also Vergennes to BF, Oct. 24.
8. We have not found BF’s orders to the firm.
9. The firm intended to see BF’s friend Amelot in his capacity as secretary of state for household affairs, a position similar to that of a minister of the interior.