To Benjamin Franklin from Henry Coder, 15 September 1779
From Henry Coder
ALS: American Philosophical Society
paris ce 15e 7bre 1779 hotel dangleterre
rue de seine
Monsieur,
La bonté que vous avez eu de faire parvenir à Mr. de Sartine l’intéret que vous prenez à mon Sort a determiné plus que tout ce ministre a renvoyer mon frere à St. Domingue avec un Conseil de Guerre qui a eu le courage de s’opposer à la volonté injuste et oppressive du Gouverneur qui avoit mandé au ministre que mon frere ne pouvoit plus retourner à son regiment ni même dans la Colonie.1
Si vous daigniez, homme juste et vertueux faire dire encore un mot en ma faveur à Mr. de Sartine, je ne doute point qu’instruit que vous connoissez toute l’innocence de mon frere et la persecution odieuse qu’il éprouve, il ne s’empresse enfin à lui rendre justice et a remplir ainsi le voeu de toute la Colonie qui a en horreur Mr. D’argout son eternel et injuste Persecuteur.2 Mon intention dimanche dernier en passant à Passy étoit de vous communiquer la lettre cy jointe que je viendrai retirer au 1er. jour.3 Je ne vous ai jamais demandé de nouvelles de votre pays que dans la vue de trouver quelque moyen de vous servir utilement, fidelement et sans intérêt ce que je ferai tant que je respirerai malgré le grand nombre d’ennemis que ma conduite à votre egard m’a fait.
Je suis avec Veneration, Monsieur, Votre tres humble et tres obeissant serviteur
CODERC
Monsieur le docteur frankelein
Notation: Codere— 15 Novre. 1779.
1. The background to the dispute between Gabriel-Aphrodise de Coderc and the comte Robert d’Argout, governor of St. Domingue, has appeared in XXVII, 406–7n.
2. In his next letter (Oct. 17, below) Coder communicated the text of the memo he wished sent to Sartine.
3. This must be the undated “Note pour Monsieur le Docteur franklin,” with the notation “Coder,” now at the APS. The author relates a proposal he has just presented to Maréchal Charles de Soubise about sending to America an expeditionary corps of two thousand Frenchmen to be put at the disposal of Congress. Officered by experienced men and reinforced by four warships under the command of John Paul Jones, such an elite corps could expel the British from the continent and eliminate the undesirable French who are giving their country a bad name in America. Needless to say, Coder and his brother, brilliant officers both, wish to take part in such an expedition. This scheme, including his recommendation to send junior rather than senior officers, goes back to February, 1777; see XXIII, 362–65.
Beginning in 1779, Coder’s signature took on a final letter which was often read as an “e,” and we followed suit (see XXIII, 362–3). We now believe it was a “c,” corresponding to his brother’s name. Their mother, however, continued to sign as “Coder.”