Benjamin Franklin Papers

To Benjamin Franklin from François-Jérôme de Foligné-Deschalonges, 9 August 1779

From François-Jérôme de Foligné-Deschalonges

ALS: American Philosophical Society

à passy Le 9e. Aoust 1779.

Monsieur

Le sieur de foligné officier Dupoïnt d’honneur aû tribunal de M.M. Les Marechaux de françe à L’honneur d’observer á Vôtre Excellençe, que Dans Le Mois de Janvier 1777. M.M. Le Ray de Chaumont, de Montieu & de Baumarchaÿs Le Choisirent7 & lui confiérent Le Commandement de la frégate Le Marquis de la Chaltolais Arméé De 24. Canons et En guerre, Chargéé d’une Cargaison Riche & Intéressante. pour Compte Des étâts Unis de l’amerique, il fut assé heureux de faire Cette Mission en 4. Mois Et de rendre pendant Le Cour de Cette Expedition Des services distingué Aux Amériquains, a son rétour à paris il Eut L’honneur Dans rendre Compte à Vôtre Excellançe,8 qui En Réconnoissançe d’une Mission Aussi Délicatte & Importante où il avoit Courûs Les plus gros Risques, Eut La bonté de lui prométre quelle demandéroit pour lui, à L’honorable Congress, Un Brevet D’honneur de Capitaine De frégate Au service des étâts Unis de l’amérique, Se Brevet à èté demande par Vôtre Excellance, Expedié par L’honorable Congress, Et pris par nos Ennemis sur les Batiments Amériquains qui Le portais, il En à été Informé par M. Le Chr. Rocher9 & Le Ray de Chaumont.

Le sieur de foligné qui Arrive de saint Domaingue apres Avoir servi sa patrie & la Cause Amériquaine Avec distinction et Le plus grand désintéressement, Désireroit porter L’huniforme de la Marine du Congress, Comme il n’a d’autre titre dévers lui qui Constatte C’est serviçes, Au service des étâts Unis de l’amérique, qu’une Commission En guerre du Congress qui lui á été délivréé à Charlestonw par le parlement de Cette provinçe pour Le Mêtre plus à Même de protéger les Bastiment Amériquains, il suplie Vôtre Excellance, de lui Donner Une permission par Ecrit qui puisse l’hotoriser à porter Lhuniforme Amériquains, Autant De foi que Cela lui fera plaisir, Et Ce En Consideration de ses serviçes et de son attachement à la Cause Amériquaine, et il fera des Voeüx Au Ciel pour la Santé& prospérité de Vôtre Excellançe.1

De FOLIGNÉ

À Son Excellançe Monsieur franklin Ministre plénipotançier des états Unis De la Mérique a la Cour de françe

Notation: Memoire de Mr. De foligné à Mr. franklin.

[Note numbering follows the Franklin Papers source.]

7Jean-Joseph Carié de Montieu chartered ships to Beaumarchais’ trading company, Roderigue Hortalez & Cie., and had extensive dealings with Chaumont. Chaumont had furnished part of the cargo of the Marquis de la Chalotais: information kindly provided by Professor Thomas Schaeper.

8For the meeting with BF after the return of Foligné’s ship, see XXIV, 402–3. In our annotation of that document we failed to cite Foligné’s “Journal de Navigation dans l’Amérique Septentrionale,” Archives de la Marine, B4CXXXII: 81–106.

9Perhaps Joseph du Rocher, a lieutenant in the dragoons de La Rochefoucauld, made a chevalier in 1773 but no longer listed among the regiment’s officers in 1779: Mazas, Ordre de Saint-Louis, I, 629; Etat militaire for 1779, pp. 389–90.

1On June 21, 1781, Foligné sent BF still another memoir, recapitulating his previous services and outlining the new ones he had rendered American shipping after the Ministry had sent him once again on a mission to St. Domingue. APS. Thanks to the recommendation BF had sent to Sartine on his behalf on July 30, 1779, Foligné was now a lieutenant de frégate, with a promise of being made capitaine de brûlot or lieutenant de vaisseau as soon as his mission was accomplished. But on his return he discovered, to his chagrin, that Sartine had been replaced by the marquis de Castries as minister of the navy. Since Castries was totally unaware of his accomplishments, Foligné begged BF to send to the new minister a copy of his letter to Sartine. We do not know whether BF obliged but Foligné was made capitaine de brûlot, albeit only for the campaign of 1782 and, four years later, sous-lieutenant de vaisseau. Feeling that Castries was treating him unfairly, he applied for retirement in 1787. From information kindly sent us by Commandant Gilbert Bodinier.

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