To Benjamin Franklin from ——— Guichard, 25 July 1778
From ——— Guichard3
ALS: American Philosophical Society
a Marennes Le 25 Juillet 1778.
Monsieur
Je Pris La Liberté de Vous Ecrire Le 6. de ce mois pour vous prier de Vouloir Bien Me faire compter la somme de 720 l.t. duë a augustin Guichard Mon frere Embarqué En qualité d’officier sur un Bâtiment des Etats unis appellé Lexington, commendé Par M. Johnson, pour un an de Gage à Compter du 12. May 1777. au 12 may 1778. ainsy que Les deux Parties qui Luy Reviennent sur les Prises qu’ils onts faittes. Je vous observay, Monsieur, que Mon frere ayant Eté Pris4 et se Trouvant avoir Besoin D’argent a Eu Recours a moy, que luy en ayant fait Passer, Il me donne ordre De Retirer Les Gages et Parties de Prises dont s’agit. Je me Persuade, Monsieur, que vous voudrés Bien m’entendre a Cet Egard, et Rendre Justice a la demende que Je vous fais. Mon frere à servi avec assés de distingtion et d’aplausiment [applaudissement] les Etâts unis Pour en Esperer du Retour par le payement d’un L’Egitime dû.
Tout s’acorde a Rendre Justice a Mon frere, M. Wilk comis de feu M. Moris De Nantes agent du Congrés M’en a parlé dans les Meilleurs Termes, et M’assure qu’il Luy est dû ce qu’il Reclame. M. odeas fils subdelegué de pimbeuf5 me dit par sa Lettre du premier de ce mois qu’il L’a Parfaittement connu Lors qu’il y conduisit une prise du Capne. Johnson, nommée La Salle de Baltimore. Je pence, Monsieur, que vous daignerés Me Repondre et accorder ce que Je vous demande, D’autant mieux, que c’est pour adoucir Les Peines d’un Malheureux qui s’est Livré Tout Entier pour Le Bien du Congrés. Ce n’a eté Ny Libertinage ny L’apas du Gain qui L’a fait agir mais Bien Le désir de combatre pour une Cause Juste quoy qu’elle ne le Regardât Pas. Je suis avec Respect Monsieur Votre tres humble et Tres obeissant serviteur
Guichard Ainé
Commis aux Classes de La Marine
Notation: Guichard July 25 / 78
3. The brother, as he says here, of Augustin Guichard, quartermaster on the Lexington and prize master of the Sally of Baltimore in June, 1777: Clark, Wickes, pp. 203, 226. This letter and the one of the 6th (now missing) produced no response. Neither, as far as we know, did his subsequent letters, two to BF (Aug. 12 and Nov. 21) and one to Arthur Lee (Sept. 1), in which he repeats the story with increasing frustration: he allows for BF’s difficulty with the French language, but finally threatens to take his case “au Ministre” if BF continues to be silent. APS.
4. Guichard was captured in the Lexington’s encounter with the Alert, Sept. 19, 1777: Clark, Wickes, p. 381.
5. M. Odea, in Paimboeuf, had been used by JW as an interpreter the previous July; by December he was helping outfit the Ranger. JW to Odea, July 11, 1777 (University of Pa. Library); Charles Henry Lincoln, ed., A Calendar of John Paul Jones Manuscripts in the Library of Congress (Washington, 1903) p. 34.