To Benjamin Franklin from Jean-Baptiste Le Roy, [27 April 1778]
From Jean-Baptiste Le Roy
ALS: American Philosophical Society
Aux Galeries du louvre ce lundy apres Midy
[April 27, 1778]
Mon Illustre confrère j’ai l’honneur de vous prier de la part de M. le Comte de Maillebois à dîner chez lui mercredy prochain avec Monsieur votre petit fils et M. Adams.4 On dinera exactement à une heure précise pour avoir tout le temps de diner et d’aller ensuite à l’Académie de bonne heure.5 La maladie de Mde. La Duchesse de Luxembourg a empeché M. De Paulmy de vous donner à dîner ce dont il est on ne peut pas plus faché.6 Je vous envoye Le Dictionnaire, dont j’ai eu l’honneur de vous parler de la part de l’Auteur.7 Recevez mon Illustre confrère mille sincères assurrances des sentimens qui m’attachent à vous pour la vie
Addressed: A Monsieur / Monsieur Franklin / Deputé des Etats unis de / l’Amerique Septentrionale / a Passy
4. Le Roy was often, as here, the go-between for Maillebois; see for instance above, XXIV, 214 n. One of the letters contains a postscript, now separated and therefore undatable, to tell BF when the Count would be receiving. APS.
5. The dinner was on April 29. Adams referred to it (disparaging both the host and Maillebois’ mistress), and went on to describe the meeting of the Académie des sciences: Voltaire attended, and the members insisted that he and BF embrace à la française: “The two Aged Actors upon this great Theatre of Philosophy and frivolity then embraced each other by hugging one another in their Arms and kissing each others cheeks, and then the tumult subsided.” Butterfield, John Adams Diary, IV, 79–81. BF and Voltaire left the meeting, as they had come, to public applause. It arose from a profound sense of admiration and gratitude, heightened by their showing each other “une amitié si touchante entre deux hommes qui, à deux milles lieues l’un de l’autre, ont consacré leur vie au même objet, l’accroissement des lumières et le bonheur du genre humain.” Jour. de Paris, May 1, 1778, p. 482.
6. Antoine-René de Voyer, marquis de Paulmy, was the comtesse de Maillebois’ first cousin and the father of the duchesse de Luxembourg, née Madeleine-Suzanne-Adélaïde de Voyer d’Argenson de Paulmy.
7. Possibly an advance copy of the Dictionnaire de chymie by their colleague at the Academy, Pierre-Joseph Macquer, the publication of which the Jour. de Paris announced on May 25.