To Benjamin Franklin from Madame Brillon, [17 March? 1778]
From Madame Brillon
AL: American Philosophical Society
Ce mardi matin [March 17?,9 1778]
Mon chér papa, monsieur l’abbé de st. non m’a chargé de vous envoyer sa gravure,1 il prétend qu’elle aura un mérite de plus, offérte des mains de l’amitié; je lui sçais gré de cétte refléction, et de l’occasion qu’il me donne de vous assurér de l’attachement le plus tendre et le plus sincére.
9. St.-Non’s engraving relates this note to hers below of, we are confident, March 18. Our guess is that she sent a single impression of the plate on the 17th and followed it the next day with a dozen; meanwhile she had heard the good news of the alliance, which was the main theme of her second note.
1. Jean-Claude Richard, abbé de St.-Non (1727–91), was part of the artistic circle to which she was introducing BF. The engraving in question is the frontispiece of this volume. The editor of a subsequent work by St.-Non described the inception of the plate, and his account, although written many years later and impossible to verify, is worth quoting. “Franklin, à qui nul art n’était étranger, aimait à s’en entretenir avec Saint-Non. Il fut curieux de connaître le procédé ingénieux et expéditif dont il se servait pour sa gravure au lavis. Le jour fut pris pour cela. Franklin vient déjeuner chez lui, et, tandis que le thé se prépare, on arrange la planche: tout est disposé; Saint-Non se met à l’oeuvre. Il s’était muni d’une presse; on tire la planche, et il en sort une gravure, où l’on voit le genie de Franklin planant sur l’hémisphère du Nouveau-Monde, et couronné des mains de la Liberté. Quelle agréable surprise pour le législateur philosophe de l’Amérique!” J.-C. Richard de Saint-Non, Voyage pittoresque à Naples et en Sicile (new ed., P.-J. Charrin, ed.; 4 vols., Paris, 1829), I, xvii–xviii.