To Benjamin Franklin from ――― de Cardone, 8 June 1777
From ––– de Cardone5
ALS: American Philosophical Society
8 Juin 1777.
Mon Venerable Docteur,
Ouvrés, lisez, tolle, lege le Memoire cy-inclus: vous y trouverez certainement l’expression d’un coeur honête, sans autre intérêt, que celui que l’Esprit d’une Concordance universelle peut inspirer; si je m’exprime fortement, c’est que je sens de même, et que je suis né avec une antipathie incurable contre tous les Monopoleurs; vous en avez éte assez longtems les victimes, pour me passer, même aprouver ma façon de penser; Je vous prie de me faire parvenir un mot de votre main, où de votre part, qui me témoigne, sans autre explication, si vous agréés mes efforts pour vous être utile, et à vos généreux compatriotes: Je suis dans tous les sentimens pour eux et pour vous, Mon Cher Docteur Votre très humble et très obeissant Serviteur
DE CARDONE
Rue de Tournon à l’hôtel du
St. Esprit à Paris.
5. A prior, of what we do not know, and an eager supporter of César Bucquet, the inventor of a new method for milling flour; see Bucquet’s letter below under June 28. The memorandum referred to here, also in the APS, is in Cardone’s hand with BF’s endorsement, “proposal about œconomising Flour.” It seeks to demolish the argument that America, if it produced cheap flour according to the Bucquet method, would knock the bottom out of the grain market, and to prove instead that the nation would enrich itself and its neighbors. Cardone left the memorandum on a visit to Passy; see his letter below, July 23.