To Benjamin Franklin from Jean-Hyacinthe Magellan, 2 August 1774
From Jean-Hyacinthe Magellan9
ALS: American Philosophical Society
A Paris ce 2. Aout 1774
Monsieur
Celui qui vous presentera Cette Lettre est Mr. Ludwig, Neveu du Celebre Mr. Ernest de Leipsick et fils de Mr. Ludwig savant Medecin de la meme Ville, que j’ai l’honneur de vous recommender comme digne de votre connoissance.1 Il voyage pour s’instruire avec les Savants Etrangers, et pense de passer quelque tems à Londres. Le plaisir que vous prenez à recevoir les gens de merite comme Mr. Ludwig, m’encourage à prendre cette Liberté dans la consideration que vous ne manquerez pas d’en etre content.
Je pense que mon Retour en Angleterre sera vers la fin du courant mois et ce sera alors que j’aurai la satisfaction de vous repeter Combien je suis avec toute Consideration possible et vrai attachement de Coeur Monsieur votre tres humble et tres obéissant serviteur
Magalhaens
P.S. Tous vos amis ici me prient de vous representer leurs respects, et en particulier Mr. Le Marquis de Courtenvaux Mr. Le Roy et Mr. de Bourg. Ce dernier parle d’aller faire un tour en Angleterre ce Automne.2 Tous vos petites Commissions furent rendues et delivrés au plutot possible après que j’ai pû les avoir ici ce qui ne fut point aussitôt comme mon arrivée à cause du grand retard du vaisseau qui apportait ma male.
Addressed: A Monsieur / Mr. Le Dr. Franklin / Craven Street near Charing / Cross / in the Strand / London
9. For the Portuguese ex-monk and scientific entrepreneur, alias Magalhaens, see above, XIX, 127 n.
1. The bearer was the heir apparent to a professorial dynasty at the University of Leipzig. His father, Christian Gottlieb, was by the time of his death in 1773 one of the best known botanists in Europe; his uncle, Johann August Ernesti (1707–81), was an equally famous theologian and philologist. Larousse, Dictionnaire universel. Young Christian Ludwig (1749–84) had finished his studies at Leipzig in medicine and natural science and was on a tour of France, England, and Germany, after which he returned to his alma mater to lecture on physics. He subsequently translated Priestley’s work on gases. Allgemeine Deutsche Biographie … (2nd ed.; 56 vols., Berlin, 1967–71), XIX, 600.
2. Dubourg was too busy to leave at the time he intended (to BF below, Sept. 22), and never did come. Jean-Baptiste LeRoy is familiar; for Courtanvaux, the soldier-scientist, see above, XV, 34 n.