Benjamin Franklin Papers
Documents filtered by: Correspondent="Franklin, Benjamin" AND Correspondent="Chaumont"
sorted by: date (ascending)
Permanent link for this document:
https://founders.archives.gov/documents/Franklin/01-28-02-0252

To Benjamin Franklin from Chaumont: Three Memoirs, [1778?]

From Chaumont: Three Memoirs, [1778?]1

(I) and (II) AD: University of Pennsylvania Library; (III) D: University of Pennsylvania Library

I.

Liquidation des dettes de L’amerique

emprunt Cent millions2

interest du dit emprunt quatre millions

Les 13 provinces Reserveront Chascunes dans leur Continent Cent milles acres de forest sur lesquels il y aura Cent Pieds d’arbres propres a la Construction des vaisseaux, sur Chasque acre.

Ces forest seront Choisies a la proximité des Rivieres Navigables.

Elles seront Exploités par les Nouveaux Colons qui seront tenus d’abattre le Bois et de L’ecarir moyenant 5 s. par pied Cube.

Les frais de transport seront fixés a 10 s. par pied Cube.

Le prix de Chasque pied Cube sur les ports de mer de L’amerique sera fixé a 1 l.t. 10 s.

Si Chasque Province peut mettre en Chantier annuellement un million de Pieds Cubes de Bois, elle fournira 750,000 l.t. et Les 13 provinces 9.750.000.

La Liberation totale s’operera en moins de 15 années en Capital et interest.

Cette Liquidation amenera a la Construction de 400 Navires Marchands.

La Rareté des Bois en europe garentit La Consommation de ces Bois d’amerique.3

Chasque pied d’arbre doit produire 60 pieds Cubes.

On trouvera dans la Reserve de Ces Cent milles acres de forest Les moyens d’un Nouvel emprunt et les Ressources Continuelles d’unne Marine florissante.

Notations in Different Hands: Liquidation of Debts / Miscellaneous Papers

II.

Le discredit termine les guerres. La Nation a qui le Credit Reste acquiere la domination sur L’autre.

Les americains faisoient payer aux anglais les aprovisionements qu’ils tiroient d’europe, le discredit des anglais s’affaiblissoit alors Journellement. On a desarmé en europe les americains, ils perdent leur Credit et par Consequent leurs Ressources, d’ou il faut Conclure quils accepteront la paix s’ils ne sont pas secourus efficacement.

Endorsed: Thought of Mr C.

III.

Moyens de déconcerter le projet des Anglais de rentrer dans la puissance de Lamérique Septentrionale, par le discrédit du papier Monnoye.4

La France fera le pret de quinze Millions à L’amerique, en lui cédant cette somme dans la création des rentes viagéres qu’elle vient de faire. Cette cession sera envoyée à L’amérique, où on fera la vente de ces rentes viagéres

Le 1r Million sera peut être vendu dix pour un, en papier Monnoye.
Le 2e. Million neuf pour un
Le 3e. Million huit pour un
Le 4e. Million sept pour un
 
Le 5e. Million six pour un
Le 6e. Million cinq pour un
Le 7e. Million quatre pour un
Le 8e. Million trois pour un
Le 9e. Million deux pour un
Le 10e. Million au pair   
55 Millions;
3,300,000 l.t. de
rentes éteints
Le 11e } serviront à payer les arrérages
pendant cinq ans.
12e
13e
14e
15e.
Bénéfice pour l’amerique, trois Millions trois cent Mille
Livres par an, de rente, pendant 5 ans 16,500,000
Extinction de capital   55,000,000
71,500,000
Devra la France 15,000,000. en capital } 18,750,000
3,750,000. en interest
Bénéfice Net, sans qu’il en coute à la } 52,750,000
france et à Lamerique.

Il y auroit de plus en Benefice, l’extinction de ces rentes pendant les cinq années.

Ce Bénéfice pourroit être reservé par la France comme faisant masse de la Totalité de son Emprunt.

L’Amérique rembourseroit à la France ces 18,750,000 l.t. au bout de Cinq ans, en France ou en Amérique, à son option, il est à présumer qu’elle préféreroit le payement à L’amérique pour y payer les tabacs pour la ferme generale.

Le grand mérite de cette operation, seroit de mettre au pair le papier du Congrès, et alors les Anglais perdant l’espoir des divisions internes, désireroient plus ardemment la paix.

Ce prêt de la France à L’amérique, n’ayant son exécution qu’au continent de L’amérique, n’ôtera rien des capitaux d’Europe qui seront portés au Trésor Royal de France, et par conséquent cette somme peut être additionnelle à celle de L’Edit, sans aucun inconvénient./.

Endorsed: Mr C’s Project for sinking the Paper Money.

1Although we cannot be certain that these three memoirs by Chaumont were written at the same time, we link them together because they address roughly the same subject—alleviating the woeful state of American finances—and because they found their way to the same repository. A letter of Nov. 14 from Sartine to Chaumont (St. Bonaventure University Library) about the latter’s plan to deliver twenty cargoes of American masts over the next eight years provides a slight clue to the date of I. In this letter the naval minister informed Chaumont he was reluctant to forward the proposal to the King until he was assured of the quality of the masts and until his objections about costs had been answered. By mid-December negotiations had proceeded sufficiently for Sartine to send Chaumont a draft contract: Paul W. Bamford, Forests and French Sea Power, 1660–1789 (Toronto, 1956), p. 186. We print them under 1778 as the earliest year in which they could have been written.

2More than double the amount the commissioners had sought to raise in August: XXVII, 310, 312–13.

3For the basis of this hope, largely illusory, see Bamford, Forests and French Sea Power, and Robert G. Albion, Forests and Sea Power: the Timber Problem of the Royal Navy, 1652–1862 (Cambridge, Mass., 1926).

4As the commissioners had told Vergennes on Aug. 28, the nature of the war had required far more emissions of paper currency than would have been wise under ordinary circumstances: XXVII, 312. During 1777, $13,000,000 was emitted; during 1778, $63,400,000: Ferguson, Power of the Purse, p. 30.

Index Entries