Benjamin Franklin Papers
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To Benjamin Franklin from Feutry, 8 May 1778

From Feutry

ALS: University of Pennsylvania Library

Ce 8 mai 1778

Monsieur,

Un heureux hazard m’a fait enfin rencontrer, dans une vente publique, L’exemplaire, ci-joint, que je cherchois depuis plus de 15 mois, et dont l’édition étoit épuisée il y a fort longtemps; Je vous supplie de vouloir bien en recevoir l’hommage, et le placer a coté de mes autres foibles oeuvres. Dans ce choix d’histoires, Monsieur, sous le voile de l’amusement, on trouve des vérités fortes; telles sont celles renfermées dans le discours de Cornal, page 69 de la 1e partie du 1er vol: Jusqu’à la page 72, et dans le morceau intitulé origine de la ville d’Elcabir, en Afrique, page 109 de la 2e partie de ce même 1er vol.. J’ose me flatter, Monsieur, que vous applaudirez aux moeurs honnêtes qui regnent dans ce petit ouvrage de ma jeunesse,2 (en 1753) et que M. votre aimable petit fils pourra s’en amuser quelque fois un moment à sa toilette.

J’aurai L’honneur de vous faire ma cour dimanche prochain en allant diner chez Mr. de Chaumont. Si j’osois, je vous supplierois, Monsieur, de m’obtenir de madame Grant un mot de recommandation, pour moi, auprès de mad. de Thélusson, son amie, afin qu’elle daigne appuyer un placet que je dois présenter à Mr. Necker Le plutot qu’il sera possible.3 Je suis avec un attachement tendre et sincere, une gratitude vive et durable, et un respect mérité et sans bornes Monsieur Votre très humble et très obéissant serviteur

FEUTRY

Notation: Feutry 8. May 1778.

[Note numbering follows the Franklin Papers source.]

2The Choix d’histoires was scarcely “petit”; see above, XXIII, 598 n.

3Mme. de Thellusson, as the name is usually spelled, was doubtless the widow of George-Tobie (d. 1776), a wealthy Genevan banker and former associate of Necker: Lüthy, Banque protestante, II, 230. Feutry was much concerned with the request, whatever it was, in his petition. He sent an undated draft, perhaps with this letter, of one that he wanted BF to write on the same subject to a Mme. Hubert (perhaps of the mercantile family, Huber); the draft extolled Feutry’s character, said that his admission to the APS had been due to his close relationship with BF, and asked for a supporting letter to Necker. Whether BF obliged we do not know. If he did, he accepted the repeated claim to membership in the APS, for which see our note on Feutry’s letter above of April 22. This seems inconceivable; it is surprising enough that BF permitted the poet to go on making the claim. It was not legitimized for years. On BF’s return to the U.S. he made a list, now in the Library of Congress, of French friends to be recommended for membership; twelve of them, including Feutry, were elected in 1786: APS, Servants of Mankind (Philadelphia, 1930), p. 15.

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