un homme extremement recommandable sous tous les rapports, qui m’a donné des preuves du plus vif attachement, et pour qui j’ai une amitié bien sincere, le docteur deveze a èté assez heureux pour se rendre utile à Votre pays lors de la terrible épidemie qui ravager philadelphie en 1793. par ses soins assidus, et ses lumieres, il est parvenu a arracher à la mort beaucoup de victimes, et il a ajouté à ce service celui de combattre ces préjuges que l’ignorance et la craintè propageoient, et qui par leur empire sur l’imagination avoient une influence si grande sur la marche de la maladie, et ajoutoient à ses funestes effets. Les vérités qu’il avoit avancées se trouvent confirmées aujourdhui, et vous même Monsieur Le Prèsident, vous les avez mises en dans cette circonstance Le docteur deveze a cru devoir vous ecrirè entrer dans quelques details sur cequi Lui est relatif et vous soumettre quelques demandes. si vous croyez pouvoir Les acceuillir, Monsieur Le president, vous aurez la satisfaction d’avoir traité avec la bienveillance qu’il mérite, un honnête homme, un medecine èclairé, un philantrope zélé. quant à Moi, Monsieur Le prèsident je me bornerai à Recommander à votre bonté le docteur deveze, et à vous assurer que ma gratitude pour vous égalera Le Respect profond avec Le quel j’ai l’honneur d’être

Monsieur le Président, Votre tres humble et très obeissant Serviteur