J’espere, qúe ma lettre, qúe j’ai eú l’honneúr de Voús ecrire mardi passé, voús Sera bien parvenúe.2 Voús ÿ aures Vú, Monsieúr, qu’en consequence des eclaircissements, qúe Monsieúr Dú Mas m’a donné, des raisons, qúi Voús ont empesché de remettre Votre Lettre de Rappel, avant qúe de remettre Votre Lettre de Creance aú Roi d’Angleterre, leúrs Haútes Púissances Se trouvoient Satisfaites, et qu’il ne Seroit plús question de cette affaire. Je Viens de recevoir ce matin úne nouvelle Lettre, dont Voús m’avés honoré avec ún Memoire addressé aúx Etats generaúx, dont je pourrois faire úsage en cas de besoin. Comme je regarde cette affaire finie, sans qu’il en reste la moindre trace dans nos Registres, je Súis convenú avec Monsieúr le Conseiller Pensionaire, de ne montrer ce Memoire a personne.3 Il estoit natúrel, qúe d’abord on fit quelqúe reflexion, súr Votre reception en Angleterre, avant qúe de remettre ici úne lettre de Rappel, mais comme on a bien Voúlú deferer a mon avis, et a mes assurances, qu’il n’ÿ a pas eú la moindre manqúe de Votre part, il faút considerer tout ceci, comme n’etant pas arrivé. J’ose en meme temps Voús assúrer des egards et de la Consideration, qúe leúrs Hautes Puissances ont poúr les Etats Unis de l’Ameriqúe, et de l’estime particúliere, avec laquelle j’ai l’honneur d’etre / Monsieúr / Votre tres humble et / tres obeissant Serviteúr