To Benjamin Franklin from the Marquis d’Amezaga, 1 March 1783
From the Marquis d’Amezaga
LS: American Philosophical Society
Paris ce 1er Mars 1783
Ma Santé Monsieur ne ma Pas Permis d’aller vous faire tous mes Compliments Sur la Conclusion de Votre très Grande ouvrage. Vous Connoissé Monsieur, Les Sentiments que Je vous aÿ vouë, dépuis que Jai l’honneur de vous Connoître, Les Circonstances ne Sonts Pas faite Pour les diminuer.
Jai pour amis Intime un homme qui dans un ouvrage, qui và paroître, qui se trouve chez Prault imprimeur, Intitulé Laigle et L’hiboux. Je m’empresse Monsieur de vous faire Part, d’un Article, qui vous Conserne, et J’espere, que vous le trouveré digne de Vous.9 Je veut être le Premier, qui vous l’aprennent.
Dès que je me Porteré mieux jiré vous demander à dinner et Vous rénouveller la tendre Veneration et le réspect avec lequ’elle Jai l’honneur d’etre, Monsieur, votre très humble et très obeissent Serviteur,
URTADO MIS DAMEZAGA
9. Joseph-Antoine-Joachim Cerutti’s L’Aigle et le hibou, announced for sale in the Jour. de Paris on March 9, was a 15-page fable in verse followed by 38 pages of notes, which celebrates the ideal of enlightened rule. Washington is the American Atlas; BF, “en cheveux blancs,” is Jupiter (p. 8). The accompanying note explains that future ages will regard BF as a god, responsible for the most far-reaching changes of the century: the discovery of electricity will alter all of physics, and the founding of the United States will alter all of politics (pp. 39–40).