George Washington Papers

To George Washington from Gimat, 5 December 1793

From Gimat

A Bordeaux Le 5 Xbre 1793.
Lan 2eme de la Republique fransaise

Monsieur Le president;

Daprés Touttes Les marques des Bontés que vous avés daigné me prodigué pandant Le siege diork & dont je suis demuré jusqua presant penetré de Reconoisance & Celles que vous avés particulieremant pour mon frere qui a Eu Lhoneur de servir sous vos ordres pandant Les dernieres années de la Guerre de votre pays.

Permetés moy de man faire un Titre pour vous demander un Grasse, qui Est Celle dagréer Les Lettres incluses pour y faire donner Cours par La premiere ocasion qui Ce presantera, vous Randerois heureuse une famille Reconoisante qui Est dans Le plus profond Chagrain Sur Les Nouvelles indirectes quelle a Recues Sur Le Sor de mon frere, Lincertitude ou je suis particulieremant de landroit ou il Est Nan ayant point Recû des Nouvelles depuis un an! me fait prandre La Resolution & La liberté, monsieur Le presidant, de vous prié tres instamant de vous faire informé Cy Gimat ou sa fame sont Randus a philadelphia, ou sils Sont Encore Sur Leur hab[itati]on de la martinique & de donner vos ordres a faire que Le presant paquet parviene a Lun ou a Lautre.1

Pardones monsieur Le presidant, a mon Extraime sancibilitté & a mon impatiance de Conoitre La destinée dun frere que J’aime Tandremant, Cy je prands La liberté de madresser directemant a vous, pour massuré l’arrivêe a sa destination du presant paquet inclux, qui interoisse Toutte ma famille.

Agrées je vous prie avec ma Reconoisance Le Tres profont Respect avec Lequel Je suis Monsieur Le presidant Votre tres humble & tres obeisant Serviteur

Gimat
Cadet

P. S. Le plus Gros des paquets Conserne La famille de Mad[am]e de Gimat il Est de son interoit particulié quil parviene Bien suremant au Neg[ocian]t a ladresse du quel il Est, jause me flatté monsieur Le president que vous aurois La maime Bonté pour Lui que pour Celui qui Regarde directemant Madame de Gimat & qui vous voudrés Bien doné vos ordres afain qu’il soît acheminé par Les premieres ocasions.

Madame piemon porteur de la presante Est un habitante du port au prince apartenant a une famille de plus justemant Distînguée & qui prand La vois de votre pays pour se Randre dans Le sien, permetés moy monsieur Le presidant de La Concigné dans Ma Lettre Comme une damme veritablemant Respectable; Ele interesse autant par ses malheurs que par Touttes Ses Calittés agreables, je sais Combien Touts ses Titres sont Grands auprés de vous, J’ause vous prié, monsieur Le presidant Ci Le quas Le Requiert, de faire pour Ele Ce que vous pourriés faire pour moy Ci Des sirconstances me Raprochant de vous Conjouintemant avec mon frere G. qui ne Sera pas moins sancible a vos Bontés.2

ALS, DNA: RG 59, Miscellaneous Letters. The writer, a brother of Jean Joseph, chevalier de Gimat, evidently had been at the siege of Yorktown during the Revolution, since he thanks GW for kindnesses rendered at that time, but he has not been otherwise identified.

1The enclosed packets of letters for delivery to Jean Joseph Gimat or his wife have not been identified. Gimat was dead, having been mortally wounded in an engagement on Martinique in June 1793, and his wife has not been identified.

2The bearer of this letter, whom Gimat recommends to GW as a respectable woman of distinguished family, was probably Marie Madeleine Rossignol Bancio Piémont (born c.1764), widow of Jean-Baptiste Marie Pierre Bancio Piémont (1752–1791), a former member of the Port-au-Prince council. Having reached Philadelphia, she enclosed the packet with a letter to GW of 12 March 1794 (signed Rossignol Piémont) offering regrets that her health deprived her of the opportunity to deliver it personally.

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