Benjamin Franklin Papers

To Benjamin Franklin from Jacques-Antoine Baratier de Saint-Auban, 4 February 1782

From Jacques-Antoine Baratier de Saint-Auban5

ALS: American Philosophical Society

A Paris le 4. feuver. 1782 Rue chapon

Monsieur,

Les mauvais temps et plus encore un rhume dont j’ay eté affecté, m’ont empesché de Vous aller voir a Passy, et de cultiver une connoissance que je regarde comme trés précieuse; je compte aux premiers jours Vous aller prier de Choisir celuy qu’il vous plaira prendre pour venir diner avec nous.

Des gens a qui je ne puis rien refuser m’ont chargé de vous remettre le memoire Cy joint.6 Si ce que demande l’officier dont il y est question est juste, il n’a pas besoin de protection auprès de Vous, aussi ne Me suis je chargé que de Vous remettre le memoire. Je suis charmé que cette occasion me procure celle de Vous renouveller les assurances de l’attachement aussi sincere que respectueux avec lequel Jay l’honneur detre, Monsieur, Votre trés humble et trés obeissant Serviteur

ST. AUBAN

P.S. me permettréz vous de me rappeller dans le souvenir de m. Votre fils et de luy renouveller mes remerciemens des deux epées qu’il nous a procurées, et que tout le monde trouve tres belles?7

Notation: St. Auban le Cte De.8 Paris 4 Fevrier 1782.

[Note numbering follows the Franklin Papers source.]

5Identified in our annotation of his wife’s letter of Dec. 15, 1781, above.

6He enclosed a two-and-a-half-page memoir recapitulating the exploits of Emmanuel-Pierre de La Plaigne (XXIV, 83n) since the latter’s arrival in Georgia in 1775. in addition to the many tribulations mentioned in earlier pleas for BF’s advice and assistance, the captain now has the burden of caring for his seventy-year-old father, educating his twelve-year-old son, and recovering his wife who may be held Captive. BF seems to have resisted this final appeal. For the earlier ones see XXVIII, 89–90n, 120, 432–3.

7For WTF’s help in procuring them swords, see our annotation to Mme de Saint-Auban’s letter of Dec. 15.

8By birth a commoner, the marquis (not “comte”) was ennobled in 1739. Saint-Auban was a small holding belonging to his grandmother: DBF under Baratier.

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