To Benjamin Franklin from Pierre Vernier, 10 February 1785
From Pierre Vernier
ALS: American Philosophical Society
A Lyon le 10e. fevrier 1785.
Monseigneur;
Je vous Supplie d’excuser la liberté que je prends de m’addresser à vous, pour vous prier de me faire la grace de m’instruire Sur ce que je dois faire à l’égard de trois Contrats ou obligations du Congrès des Etats de Pensilvanie de 1000. Dollars chacun qui m’ont été Cédés par les Sieurs Lavabre Doerner et Compe. de Paris, par acte du 9. Janvier 1781. payables avec Intérêts à la fin de l’année 1783.;7 J’ay écrit à Philadelphie on ne m’a rien répondu. Mr. Lavabre me dit é Paris au mois d’Aoust 1783, qu’il falloit attendre de Savoir quel parti le Congrèz prendroit pour le rembourssement de ces éffets; C’est pourquoy, comme je ne doute pas que vous n’en Soyes instruit, Je vous Supplie vouloir bien m’en faire part. Je joints icy Copie de l’acte de Céssion qui m’a été faitte des dits trois Contrats8 pour vous en faire connoître la nature, il me seroit très intéréssant de Savoir à quoy m’en tenir pour cet objet; En m’obligeant vous rendriés un Service très éssentiel à celui qui a l’honneur d’être avec le plus profond Respect De Votre Excéllence; Le très humble et très Obéissant Serviteur./.
Pierre Vernier
Marchd. Tireur d’or
Notation: Vernier 10 Fevr. 1785.
7. Vernier enclosed a Jan. 9, 1781, notarized statement from Lavabre Doerner & Cie. explaining how the three Pa. loan office certificates came to be made over to him: Vernier was part owner of a $40,000 bill of exchange drawn on Lacaze & Mallet of Philadelphia. Lavabre Doerner & Cie. sent the bill to French consul Jean Holker, with instructions to exchange it for government securities. Holker used the bill to purchase Pa. loan office certificates maturing in 1783 at 6 percent interest. For safety, he deposited them with French Vice-Consul Oster in Philadelphia, who was to keep them at the disposition of the Paris bankers or their assignees. Vernier’s share was $3,000.
8. Appended to the statement described above was one from the conseillers du roi at the Châtelet certifying that the notarial deed in the possession of Raffeneau de Lisle established Vernier’s ownership of three certificates.