To Benjamin Franklin from Chaumont: Memorandum, [c. 15 December 1779]
From Chaumont: Memorandum
AD: Library of Congress
[c. December 15, 1779]1
M. Lée a mandé en amerique que M. le Cte. de vergennes luy avait ecrit unne Lettre dans Laquelle Ce Ministre desavouoit Ce que M. Gerard avait dit du peu de Confiance qu’il avait dans Le Dit Sieur Lée, que L’indignation du Roy Seroit la punition du Sr. Gerard.
M. Lée avait eu Connoissance du Langage de M. Gerard il s’etoit Rendu a versailles pour Scavoir Si M. de Vergennes L’avait autorisé, Le Ministre luy repondit verbalement que oui et Luy dit pour Raison de Son peu de Confiance en luy Lée, La Connoissance qu’on a eu en angleterre par Son Canal de Nostre traitté de Commerce, Luy Lée ayant envoyé vers cette epoque Son Secretaire a Londres,2 Sur quoy M Lée demanda au ministre si C’etoit la la Seulle Cause de Sa Mefiance et luy Repondit encore que oui et M. Lée se Retira.
M. Le Comte de vergennes n’a pas ecrit un Mot au Sr. Lée et La Lettre quil Suppose est unne premiere imposture. La Seconde est Le pretendu desavoeu du Langage de M. Gerard.
M. franklin est prié de faire Connoistre Ces deux faits au Congrès— d’exprimer tout L’etonnement qu’a Causé La Demarche de M Lée et de confirmer Les Deux faits dont il est Question.
1. This memoir appears to have been provoked by a garbled account of a confrontation between Arthur Lee and Vergennes prior to Dec. 15. Lee had learned that French Minister Gérard had informed Congress of Vergennes’ suspicions of him. According to Lee’s account of their conversation, however, “he [Vergennes] did not express the least disapprobation of the conduct of Gerard, Holker and Chaumont”: Lee to the comte de Sarsfield, Dec. 15, 1779, Lee Family Papers, reel 6, frames 468–9. (Lee considered Chaumont and Chaumont’s business associate French Consul Jean Holker as two of his other enemies). Gérard in fact did leak to members of Congress Vergennes’ suspicions of Lee: Meng, Despatches of Gérard, pp. 116–17. For Lee’s continuing dispute with Gérard see Louis W. Potts, Arthur Lee: a Virtuous Revolutionary (Baton Rouge and London, 1981), p. 240.
2. John Thornton, a stockjobber whom Lee had unwittingly sent to England to gather intelligence: XXV, 27.