Benjamin Franklin Papers

To Benjamin Franklin from Jean-Jacques Caffiéri, 9 December 1777

From Jean-Jacques Caffiéri

ALS: American Philosophical Society

De Paris ce 9 Decembre 1777

Monsieur

Je vous prie de recevoir mes complimens de l’heureux succés de l’armé Ameriquaine qui vient de remporter une victoire complette sur les anglois; je vous en félicite. Je désire que leurs conquêtes prosperent de jour en jour pour que les treize Provinces ûnie jouissent de la liberté et de la Paix qu’elles méritent à tous Egards.

Je prie M. votre petit fils d’accepter votre Portrait5 comme un gage de la venération qu’inspire vos rare Mérite. Je suis bien veritablement Monsieur Votre tres humble et tres obeïssant serviteur

Caffieri

Je réitaire mes prieres pour qu’on ne laisse poin copier se Portrait d’auqune fasons, s’il se trouve quels que personne qui désire l’avoir ils non ca sa dresser a moi.6

Notation: Caffieri with a Burst [Bust] as a present. 9 Dec. 1777.

[Note numbering follows the Franklin Papers source.]

5This was the bust that the sculptor had been completing the previous spring: above, XXIII, 522. Deane had had one of himself made at the same time, Lee commented, “probably as a reprimand to the public for not doing justice to his equal merit”; but the public disregarded it. Lee Jour., p. 43.

6“Ils n’ont qu’à s’adresser à moi.” The sculptor was sending a cast, from which a reproduction could easily be made. The terra cotta bust had been exhibited in the autumn salon, and purchased for the royal collections. Caffiéri feared that it would be pirated, Sellers conjectures, by his young rival, Jean-Antoine Houdon; hence this postscript. Charles C. Sellers, Benjamin Franklin in Portraiture (New Haven and London, 1962), pp. 117–18, 197–200; see also Jules Guiffrey, Les Caffiéri sculpteurs et fondeurs-ciseleurs . . . (Paris, 1877), pp. 241–2. Caffiéri produced three interesting busts to show his talent, a visitor to the salon reported. “Celui de Benjamin Franklin nous montre un sage Philanthrope, qui cherche le remede aux maux de sa patrie. On voit son ame se soulever d’indignation sur sa physionomie, dont ce sentiment altere la couleur.” Bachaumont, Mémoires secrets, XI, 44.

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