To Benjamin Franklin from Brillon de Jouy, [15 May 1778]
From Brillon de Jouy
AL: American Philosophical Society
Vendredy [May 15, 17784]
M. Brillon presente ses respects a Monsieur Franklin.
Voicy une lettre qu’il recoit de M. Didelot fermier general qui reclame sa protection auprés du cher Papa en faveur du S. Gellée. Je ne scais s’il compte degeler en amerique.
Ce qu’il y a de certain c’est que M. Didelot est un fort gallant homme sur la probité et l’intelligence de qui Monsieur Franklin peut compter. Il est incapable de recomander quelqu’un qu’il ne connoitroit que superficielement, ou qui ne meritoit pas. M. Didelot est de chalons, il y a encore son pere et toute sa famille, au moyen de quoi il est plus aporté que personne de conoitre le S. gellé.5
Je comptes le voir demain a Paris. Je serois bien obligé si le cher Papa vouloit bien avoir la complaisance de me mander en deux mots ce que je pourai dire a M. Didelot.
Vous venés surement d’embrassér ma femme mon cher Docteur. Permettés que je vous le rende.
Notation: M. Brillon
4. The letter from Didelot that he enclosed, and that we summarize below, is dated May 15th, a Friday; we assume that Brillon forwarded it at once.
5. For Jean-François Didelot (1735–94) and his even more distinguished father, François-Charles, see Yves Durand, Les Fermiers Généraux au XVIIIe siècle (Paris, 1971), p. 250. Jean-François’ letter, which he asked to have forwarded to BF before the latter’s crucial interview with Gellée fils on the 16th, sang the young man’s praises. For the past four years Didelot had been charged with looking after him in Paris, and had nothing ill to say of him except that he worked too hard. APS.