To Benjamin Franklin from Madame Brillon, [after 16 August 1780]
From Madame Brillon
AL: American Philosophical Society
[after August 16, 1780]8
Il m’est impossible mon bon papa d’allér ce matin déjeunér avéc vous; je suis toujours foible, souffrante et de plus fort affligée du désastre de la maison Bouffé vous sçavés combien ces dames sont mes amies!9 Faittes moi l’amitié mon chér papa de témoignér a mdes de Boullainvilliér et de Tonnére1 combien je suis chagrine de pérdre l’occasion de me trouvér avéc élles, elles ont eu mille attentions pour moi pendant ma maladie,2 et sont venuës me voir deux fois depuis; la premiére fois j’étois allér prendre l’air au bois, la seconde j’étois dans mon lit un de mes premiérs soins lorsque je pourrai faire quelques visittes sera de les allér remercier; adieu mon ami a ce soir, je compte absolument sur vous mes filles sur monsieur franklinét:/:
Addressed: A Monsieur / Monsieur Franklin / a Passy
8. The date is established by Mme Brillon’s reference below to the collapse of the banking firm of Bouffé & fils, which failed on Aug. 16, 1780: Lüthy, Banque protestante, II, 455n; Journal politique, ou Gazette des gazettes (Bouillon, Austrian Netherlands), September, 1780, seconde quinzaine, p. 50.
9. While the banking firm of Bouffé & fils is listed on the rue d’Orléans-Saint-Honoré (now rue du Louvre) in the Almanach des marchands, the Bouffé family resided in Passy and belonged to the Brillon-Le Veillard circle: XXVI, 437n.
1. The marquise de Boulainvilliers and her daughter the vicomtesse de Clermont-Tonnerre (XXVIII, 284n).
2. See BF’s letter of July 10, above.