25181To Benjamin Franklin from Madame Brillon, 8 May 1779 (Franklin Papers)
AL : American Philosophical Society Mon áme est plus calme mon chér papa, depuis qu’elle s’est déchargée dans la vôtre; depuis qu’elle ne craint plus que mile j + + ne se retire chéz vous, et n’y fasse votre tourment et celui de votre chér fils: plus je refléchie a sa démarche à ce sujét et a la proposition que vous a fait mr de C++, moins je conçois qu’un homme de son age, qui est peu venu...
25182To Benjamin Franklin from Madame Brillon, 15 February 1781 (Franklin Papers)
AL : American Philosophical Society Vous n’estes point venu hier mon bon papa étiés vous incomodé? aviés vous affaire? ne m’aimiéz vous pas tant qu’a l’ordinaire? Je me suis téllement accoutumée a vous voir deux fois la semaine, que les jours ou vous ne venés pas me semblent rayés de mon éxistance, de cette éxistance qui ne m’est chére que par les douceurs de l’amitié; ce soir si vous n’aviés...
25183To Benjamin Franklin from Madame Brillon, [16 March 1778] (Franklin Papers)
ALS : American Philosophical Society Il me paroit mon chér pénitent que je me suis chargé trop [?] légérement d’une besogne un peu difficile: vous m’offrés des douttes à résoudre comme casuiste—si je sçavois la théologie, je m’en tirerois peut estre! Je citterois des choses qui ne s’entendoient pas, et auxquélles je ne comprendrois rien moi mesme: je parlerois du ciel, de l’enfér, des...
25184To Benjamin Franklin from Madame Brillon, 24 [February 1779?] (Franklin Papers)
ALS : American Philosophical Society J’ai été bien malade mon chér papa, et je suis encore bien souffrante et bien foible, j’ai ce qu’on appélle, maladie de nérfs: mal dont on ne peut s’empeschér de voir les efféts, et dont je crois qu’on ignore encore les causes puisqu’il n’y a aucuns remédes connus, et qu’on en est a l’éssai pour les palliatifs: on dit que ce mal provient d’une grande...
25185To Benjamin Franklin from Madame Brillon, 13 [June] 1781 (Franklin Papers)
AL : American Philosophical Society Quoi, pas un mot mon aimable papa! Auriés vous oublié votre fille? Vous aurés trouvés en votre chemin de jolies dames qui vous auront distrait sans doutte? Rappellés vous donc cette amitié, cette confiance, ce sentiment si doux et si vrai que votre fille a pour vous, et voyés si depuis douse jours qu’elle vous a quitté son coeur doit estre content du vostre;...
25186To Benjamin Franklin from Madame Brillon, [26 April? 1778] (Franklin Papers)
AL : American Philosophical Society Madame brillon fait dire a son chér papa, qu’il lui sera impossible d’allér mardi disnér chés madame du tartre, sa petite est trop malade pour espérer qu’elle soit tout a fait bien mardi. Monsieur Brillon a encore la goutte; si le papa veut, madame Brillon ecrira a madame dutartre pour reméttre cétte partie au mardi 5 may; ou au mércredi 6 may; madame...
25187To Benjamin Franklin from Madame Brillon, 14 November 1780? (Franklin Papers)
AL : American Philosophical Society Je vous renvoye mon chér papa une copie bien propre d’un brouillon que je vous redemande; je ne vous aurois pas cru capable de manquer a votre parolle, vous aviés promis a Brillon de lui rendre la folie qu’un moment de liberté de teste, m’a inspirée pour mon amusement et pour votre distraction; vous deviés vous contentér de la relire; primo, vous en avés...
25188To Benjamin Franklin from Madame Brillon et al., 24 December 1781 (Franklin Papers)
LS : American Philosophical Society Permettez, qu’une famille qui vous fut chere, se rappelle à votre souvenir dans ce premier jour de L’année, et reclame, Monseigneur , des bontés de votre Grandeur , une portion d’amitié que vous voulutes bien lui accorder; Cette famille que vous oubliez si complettement; Monseigneur , n’a rien fait qui la mette dans le cas d’etre traitée si rigoureusement de...
25189To Benjamin Franklin from Madame Brillon, 25 December 1781 (Franklin Papers)
AL : American Philosophical Society Réparation authentique mon chér papa, je ne vous appellerés plus n’y monseigneur n’y mesme monsieur; mon placét a réussi avant de vous estre parvenu, nos larmes sont éssuyées, vous nous aimés, vous nous le distes, vous vous portés bien et vous estes aussi coquin que par le passé, puisque vous projéttés de me voller a Brillon et de me menér faire un tour en...
25190To Benjamin Franklin from Anne-Louise Boivin d’Hardancourt Brillon de Jouy, [20 March 1782] (Franklin Papers)
L : American Philosophical Society Plaidoyer POUR Madame Brillon de Jouy francaise native de Paris, demeurant ordinairement à Passy de present à Nice Contre Monsieur Benjamin Franklin americain né à Boston ci devant académicien, phisicien, Logicien & & &ca aujourdhui Ambassadeur en france des Provinces unies de L’amerique resident à Passy. C’est avec regret que Le Sanctuaire de la Justice...