Benjamin Franklin Papers

To Benjamin Franklin from Marie Catherine Biheron, 26 June 1773

From Marie Catherine Biheron8

ALS: American Philosophical Society

de Paris ce 26 juin 1773

Monsieur,

J’ay remit à notre Amis le depots de papie dont vous m’aviez fait l’honneur de me charger concernant la Traduction de vos excelents ouvrages de phisique.9 Jespert en proffiter des premiere. Cette étude me sera d’autant plus agreable que je la tiendray de vous et de notre amis Dubourg. Lui et sa chere Epouse Mademoiselle Bassenporte, Mr. Dalibart1 et tous ceux qui ont le bonheur de vous connoitre vous presente leurs compliments. Je vous suplie de ne me pas oubliés auprès de Monsieur Pringle et de penser quelque fois à celle qui au dela des mers conservera éternelement le souvenir de vos attantions pour elle. Mesdames Stevenson, Hewson, et Monsieur Hewson voudrons bien agrer compliments et remerciment de l’amities qu’il m’ont marque et dont je suis tres reconnoisante.

Mes balots2 ont passé la mer tres heureusement et son partis de Calais pour paris le 18e du courant pour arriver demain dimanche. Monsieur Dalibart paroît enchanté de laquisition que vous lui avez fait sans l’avoir encore vüe. En vous remerciant il saisira loccasion la plus prochaine pour vous faire tenir le montant de cette glasse.3

Il y à un jeune chirugien de beaucoup de merite qui se propose de partir pour Londres au commancement de la semaine prochaine pour profiter des lumieres de vos artistes en se genre. Joze le recommander à Mr. Hewson. Jay l’honneur de vous avertir en confidance que Mademoiselle Guion de St. Marie est tres peut connu à Paris et que quelqu’un qui s’enterresse à vous est venu me trouvé pour vous engagé à vous en méfier. Elle paroît avoir dupée le pere Bertier par sa langue. Un de nos ministre à diton écrit à Mr. le Conte de Guine4 pour faire revenir un homme de condition agée de trente ans que jay vüe avec elle qu’elle détourne depuit du temps d’une famille à qui il semble tres cher à les en croire. Comme nous n’avont pas besoin d’ens savoir d’avantage vous en feray l’usage que votre prudance vous dictera. Je vous suis trop attaché pour ne pas vous informé de cela en vous reiterant les assurances de mon attachement. Croyés moi pour la vie, Monsieur, votre tres heumble et obeisante servante

Biheron

Permeté sil vous plait que je salue Mr. fevre.5

[Note numbering follows the Franklin Papers source.]

8The maker of wax reproductions, an old friend of BF and Dubourg, who had just returned from a prolonged visit to England. See above, XV, 115 n and subsequent volumes. Her spelling is bizarre, to use the kindest adjective; we have changed it only when necessary to avoid ambiguity. She also ran her sentences together, and as usual we have separated them when confident of her meaning.

9“Notre Amis” was Dubourg, and “le depots de papie” presumably contained further detailed comments from BF, now lost, on the text of the Œuvres, like those he sent Dubourg above, May 28-June 1, and below, June 29.

1All these were, like Mlle. Biheron herself, acquaintances that BF had made during his visit to Paris in 1767. For Mlle. Basseporte, the engraver, and Dalibard, the translator of the first edition of Exper. and Obser., see above, respectively, XV, 115 n; IV, 302 n.

2Ballots, trunks or luggage.

3BF had presumably sent Dalibard, perhaps in her luggage, a scientific instrument that contained a mirror, or the mirror alone; see Dubourg to BF below, Nov. 25.

4The French adventuress and her runaway companion have eluded us. The man whom she supposedly duped was Joseph-Etienne Bertier, who called himself “Bertier frankliniste”: above, XVI, 56. The comte de Guines was French ambassador to St. James’s.

5For BF’s French clerk see above, XIX, 438 n.

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