La lettre que vous m’avez fait l’honneur de m’ecrire le 23 de ce mois, m’annonçant que le Président des Etats-unis ne croit pas devoir donner pour le Citoyen Martel un Exequatur pour Natchez, mais qu’il en sera accordé un pour la Nouvelle Orleans, si je crois cette substitution admissible, j’ai l’honneur de vous prier, Monsieur, de vouloir faire expédier à ce Commissaire un Exequatur pour le dernier port. Je me proposais à tout évènement d’envoyer le Citoyen Martel remplir le poste vacant de la Nouvelle Orléans; de sorte que sous le rapport de l’utilité immédiate cette indication de résidence dans son Exequatur ne pourra que coincider avec les besoins du service du Gouvernement Français. Mais je ne me serais pas crû autorisé à demander cette substitution qui réunit au Commissariat au quel le Cen Martel est nommé une place qui doit former un Commissariat separé: ce qui éventuellement peut rendre nulle la Commission du Cen Martel. J’ai l’honneur d’etre, Monsieur, avec un parfait respect, Votre très humble très obeisse Serviteur,