Thomas Jefferson Papers
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To Thomas Jefferson from C. W. F. Dumas, 6 October 1786

From C. W. F. Dumas

La Haie 6e. Octob. 1786

Monsieur

J’ai reçu avec bien de la reconnoissance l’estimable cadeau de l’Essai sur les Etats unis, que Votre Excellence a eu la bonté de m’envoyer en date du 22 7br. Le témoignage qu’en rend Votre Excellence me le rend très-précieux. Je vois d’ailleurs de combien son Auteur est redevable à vos excellentes notes sur la Virginie. Je n’ai pu encore que le parcourir superficiellement moi-même, parce que des personnages à qui je n’ai rien à refuser me l’arrachent et se l’arrachent: mais mon tour viendra le plutôt que je pourrai.

Votre Excellence aura la bonté de lire l’incluse pour le Congrès, et puis la garder avec les papiers annexés, ainsi que ceux que j’ai eu l’honneur de Lui envoyer dans une précédente, pour les joindre au paquet annoncé, qui a été oublié ici par le dernier Exprès, mais qu’un autre, qu’on m’assure devoir dépecher Lundi ou Mardi prochain, Lui apportera, pour expédier ensuite ce tout le plutôt le mieux ensemble, comme aussi les ci-jointes pour LL. EE. MM. Franklin et Morris. Votre Excellence verra par cette Lettre, sur le contenu de laquelle Elle peut faire fond, que rien n’y est hazardé, ni exagéré, que la Noble et interessante Cause de la Liberté civile se plaide ici avec un succès toujours augmentant;—And although the Struggle as Your Excellency very well says, would be worth a great deal of blood, yet happily there will be no occasion for it. Tyranny will be subdued without more than that of about 200 of their mercenary regulars, which has been really shed by their conquering the little defenceless City of Harlem althò they endeavour to disguise the loss by sparging the poor fellows having deserted.

Je suis avec le plus respectueux dévouement, De Votre Excellence le très-humble et très-obéissant serviteur,

C W F Dumas

RC (DLC); endorsed by TJ with his left hand. FC (Rijksarchief, The Hague: Dumas Papers; photostats in DLC); varies slightly from RC. Noted in SJL as received 10 Oct. 1786. Enclosures (FC of each in Rijksarchief; photostats in DLC): (1) Dumas to Benjamin Franklin, 27 Sep. 1786, requesting aid in procuring a treasury order for his arrearage of pay and interest thereon; stating that he has asked Congress for credentials accrediting him to the Netherlands as resident, or at least as chargé d’affaires with a salary of three to four thousand dollars, thereby enabling Congress to save the expense of a minister who would cost three times as much—in support of which Congress could not be ignorant of his useful and agreeable services, as proved by the pension of 1500 livres given him by the King of France; and informing him that he has sent the Vie de M. Turgot through TJ, of which the authorship could be attributed to Condorcet. (2) Dumas to Robert Morris, 27 Sep. 1786, saying that he has sent a copy of the Vie de M. Turgot through TJ, that he has seen Morris’ sons and has given them letters for friends in Leiden, Harlem, and Amsterdam; repeating his wishes (as in the letter to Franklin) about payment and preferment; and soliciting Morris’ influence. (3) Dumas to Jay, 3 Oct. 1786, reporting on affairs in the Netherlands, predicting that in spite of all appearances of a civil war the events will terminate to the satisfaction of the republican party, that there will be no anarchy, and that “certaines Puissances qui voudroient s’en mêler ne le pourront, et que tout rentrera dans l’ordre Constitutionnel”; and adding: “Je m’étois proposé d’entrer dans quelque détail sur ce qui me regarde, en recapitulant à Votre Excellence ce que j’ai eu l’honneur de lui écrire après avoir reçu l’Acte à mon égard du Congrès du 14 Octobre 1785. Mais je suis malade et par dessus le marché toujours affligé d’embarras domestiques toujours renaissants, que je dois m’efforcer constamment de cacher à tout ce qui est autour de moi, tant amis qu’ennemis, pour l’amour des Etats Unis comme pour ma propre tranquillité et paix‥‥ P.S. du 6 Octobre. Nous attendons à tout moment la nouvelle que les Etats tronqués d’Utrecht, qui siègent depuis quelque tems schismatiquement à Amersfort, se mettent à la raison, et acceptent la médiation des autres Provinces entre eux et la Ville, qui en est le 3e. Membre. En attendant, celle-ci vient de déposer son Grand-Officier, Athlone, de race angloise; lui, avec un Perponcher, de race Polonoise, et deux ou 3 Pesters sont les plus violents boutefeux du Parti oligarchique.—J’ai la satisfaction de pouvoir assurer Votre Exc. que le Cabinet de France et le Parti vraiment républicain et national ici, heureusement dominant, qui est de sa nature le sien, sont parfaitement d’accord, et que la plus grande confiance, candeur et cordialité, dont je suis à toute heure le fidèle témoin et confident, règne entre eux,—que le Ministre d’Angleterre ici, en s’efforçant d’exciter quelques Provinces contre la Hollande, n’aboutira qu’à faire toujours plus haïr sa nation;—et que probablement le nouveau Plénipotentiaire de Prusse, pour s’y être mal pris et n’avoir fait que compromettre le Roi son Maître, finira par devoir demander son rappel rebus infectis.—Les associations bourgeoises armées en Hollande, à Utrecht, et jusqu’en Zélande, Groningue, en Overyssel, triomphent et par leur masse et légalement. On veut les comprimer en Gueldre et en Frise, leur ressort forcera aussi le doigt oligarchique qui presse encore sur lui. Ceci me conduit à une remarque importante: Toutes les fois que ce pays a été ou administré ou infiué par des Etrangers, faute d’en bien connoître le Peuple, ils ont fini par le forcer à se soulever pour secouer ce joug odieux. Témoins Granville, et sa sequelle, Leicester, la feue Princesse mère du présent Stadhouder, le Chevalier York, le Duc L. de Brunswick …” (RC of this letter is among those recorded as missing in Dipl. Corr., 1783–89 description begins The Diplomatic Correspondence of the United States of America, from the Signing of the Definitive Treaty of Peace … to the Adoption of the Constitution, Washington, Blair & Rives, 1837, 3 vol. description ends , iii, 540).

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