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    • Brillon de Jouy, Anne-Louise …
  • Recipient

    • Franklin, Benjamin
  • Period

    • Revolutionary War

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Documents filtered by: Author="Brillon de Jouy, Anne-Louise Boivin d’Hardancourt" AND Recipient="Franklin, Benjamin" AND Period="Revolutionary War"
Results 41-50 of 87 sorted by date (descending)
AL : American Philosophical Society Je paye éxactement mes déttes mon bon papa. Vous avés dû recevoir une léttre mecredi en voici une pour samedi; je ne suis pas de ceux qui disent, il faut se méttre a l’aise avéc ses amis. Si l’on ne leur tient pas ce qu’on leur a promis dans de petites choses, ils doivent éstre sur que nous ne négligerions pas les grandes—un grand sérvice est chose rare, et...
AL : American Philosophical Society Me voila donc réduitte a vous écrire mon bon papa et a vous dire que je vous aime; il étoit plus doux sans doutte de vous le laissér lire dans mes yeux; comment vaisje passér les mercredis et les samedis—point de thé, point d’échécs, point de musique, point d’éspérance de voir, d’embrassér mon bon papa—il me semble que la privation que j’éprouve de votre...
AL : American Philosophical Society J’ai appris hiér au soir que mr votre fils alloit bientost partir et qu’il étoit aide de camp de mr de la fayétte; ils sont faits l’un et l’autre pour se distinguér et il est juste que votre enfant aille déffendre la libérté que votre sagésse a procuré a l’amérique; mais je vous plains mon bon papa, il en couttera a votre áme d’estre séparé de votre aimable...
(I) and (II) AL : American Philosophical Society Mon chér papa, monsieur le Comte de Stroganoff vient de nous proposér d’allér voir le sérvice de l’impératrice de Russie a la manufacture de séve; s’il vous convient d’y venir avéc nous, nous vous donnerons le thé au retour: un mot de réponse a votre fille; nous partirons a 5 heures précises: La fille du papa ne pouvant se résoudre a passér une...
AL : American Philosophical Society J’aurois cértainement un grand plaisir mon bon papa á devinér des énigmes que vous auriés faittes, et a taschér de découvrir vos secréts; cependant cet espéce d’exercisse entraisne avéc lui une sorte de fatigue, que je n’éprouve point en lisant vos léttres; la vértu, la sagésse s’y montrent a découvért; j’y trouve des conseils dictés par une áme dont la...
AL : American Philosophical Society Vous avéz bien raison mon bon papa, nous ne devons faire consistér le véritable bonheur que dans la paix de l’áme; il n’est pas en notre pouvoir de changér le caractére des gents avéc lesquels nous vivons n’y d’empeschér le cours des contrarietés qui nous entourent; c’est un sage qui parle et qui tasche de consollér sa fille trop sensible en lui enseignant...
AL : American Philosophical Society Mon áme est plus calme mon chér papa, depuis qu’elle s’est déchargée dans la vôtre; depuis qu’elle ne craint plus que mile j + + ne se retire chéz vous, et n’y fasse votre tourment et celui de votre chér fils: plus je refléchie a sa démarche à ce sujét et a la proposition que vous a fait mr de C++, moins je conçois qu’un homme de son age, qui est peu venu...
AL : American Philosophical Society Je vous remércie bien mon bon papa de l’intérést que vous prenés a ma santé, elle est moins mauvaise mais mon áme est bien malade; c’est cétte áme honneste et trop sensible qui me mine et me tuë: il m’est absolument nécéssaire d’avoir avéc vous une convérsation longue et détaillés; je veux que vous connoissiés a fond mon coeur et ceux qui l’ont bléssé d’une...
AL : American Philosophical Society J’envoye sçavoir de vos nouvélles mon bon papa, et vous demandér si vous viendrés ce soir prendre le thé je n’appuyerés pas sur le plaisir que vous nous ferés de peur de gesnér votre volonté; mais je vous observerés que vous trouverés un grand fauteuil, un tabourét pour reposér vos piéds; qu’il faudra venir avéc vos souliérs de goutte, que nous n’aurons...
AL : American Philosophical Society Aprés avoir passé trois semaines entiéres sans dormir, je crois mon chér papa que je vais dormir trois semaines de suitte; quand on me parle, on m’endort, et je réponds en dormant: hiér au soir je fus tiré de cet état languissant, par le son d’une voiture qui vous annonçoit; le plaisir d’imaginér que j’allois passér une heure avéc vous, me ranima tout a...