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    • Brillon de Jouy, Anne-Louise …
  • Recipient

    • Franklin, Benjamin
  • Period

    • Revolutionary War

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Documents filtered by: Author="Brillon de Jouy, Anne-Louise Boivin d’Hardancourt" AND Recipient="Franklin, Benjamin" AND Period="Revolutionary War"
Results 31-40 of 87 sorted by editorial placement
AL : American Philosophical Society Voila mon chér papa votre lettre avéc les corréctions que vous m’avés demandés; je ne puis m’empecher de rire quand je vois un grand homme se soumettre humblement a l’ignorance d’une fémme pour apprendre une langue qu’elle ne sçait qu’imparfaitement; le zéle me soutiendra, que ne sacrifieroisje pas a l’envie de vous éstre utile! Je corrigerai tant que vous...
AL : American Philosophical Society j’avois chargé mr L’abbé de st non d’amenér ce soir chéz moi a l’heure du thé mr charpentiér l’habil méchanicien dont je vous ai parlé pour des présses; il est impossible a l’abbé de venir ce soir, et mr. charpentiér bien empréssé de vous estre présenté, est venu m’apportér la léttre de l’abbé; il vous reméttra ce mot; C’est un homme de la plus grande...
(I), (II), (III), (IV), (V) AL : American Philosophical Society Mon bon papa, j’éspére que vous viendrés prendre le thé cétte aprés disné; je ne sçaurois vous dire a qu’el point je m’énnuye de ne vous point voir, c’est aussi vrai qu’il est vrai que pérsonne dans les quatre parties du monde ne vous aime autant que moi: L’envie extrésme que j’ai toujours de passér quelques moments avéc vous mon...
AL : American Philosophical Society Non mon papa, vos visittes ne m’ont jamais causés aucuns désagréments tout ce qui m’entoure vous respecte vous aime, et se trouve honorés de l’amitié que vous nous accordés; je vous ai dit que dans le monde on avoit critiqué l’espece de familliarité qui régnoit entre nous, parcequ’on m’en a avértie: je méprise les médisants, et suis en repos avéc moi mesme,...
AL : American Philosophical Society Votre fille vous a donné un peigne qui vous a sérvi vingt ans; je vous prie d’accépter le mien et de vous en sérvir aussi vingt ans je me charge de le renouveller au bout de ce tems mon cher papa; mon coeur me dit que vous vivrés bien longtems, je ne sçais s’il se flatte en ajouttant que vous m’aimerés tant que vous vivrés, mais je sçais qu’il dit bien vrai...
(I) and (II) AL : American Philosophical Society Mille graces au bon papa, qui veut bien songer a sa fille: je n’ai plus de fiévre, et suis mieux au total mais je dors mal encore, je n’ai guérre d’appetit, je souffre, et me sens peu de force; je vais partir pour paris ou j’irai voir mon médecin qui est mon ami, il ne me fait jamais prendre de drogues, et trouve quélquefois un régime doux qui...
ALS : American Philosophical Society J’ai été bien malade mon chér papa, et je suis encore bien souffrante et bien foible, j’ai ce qu’on appélle, maladie de nérfs: mal dont on ne peut s’empeschér de voir les efféts, et dont je crois qu’on ignore encore les causes puisqu’il n’y a aucuns remédes connus, et qu’on en est a l’éssai pour les palliatifs: on dit que ce mal provient d’une grande...
AL : American Philosophical Society Aprés avoir passé trois semaines entiéres sans dormir, je crois mon chér papa que je vais dormir trois semaines de suitte; quand on me parle, on m’endort, et je réponds en dormant: hiér au soir je fus tiré de cet état languissant, par le son d’une voiture qui vous annonçoit; le plaisir d’imaginér que j’allois passér une heure avéc vous, me ranima tout a...
AL : American Philosophical Society J’envoye sçavoir de vos nouvélles mon bon papa, et vous demandér si vous viendrés ce soir prendre le thé je n’appuyerés pas sur le plaisir que vous nous ferés de peur de gesnér votre volonté; mais je vous observerés que vous trouverés un grand fauteuil, un tabourét pour reposér vos piéds; qu’il faudra venir avéc vos souliérs de goutte, que nous n’aurons...
AL : American Philosophical Society Je vous remércie bien mon bon papa de l’intérést que vous prenés a ma santé, elle est moins mauvaise mais mon áme est bien malade; c’est cétte áme honneste et trop sensible qui me mine et me tuë: il m’est absolument nécéssaire d’avoir avéc vous une convérsation longue et détaillés; je veux que vous connoissiés a fond mon coeur et ceux qui l’ont bléssé d’une...