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    • Brillon de Jouy, Anne-Louise …
  • Recipient

    • Franklin, Benjamin
  • Period

    • Revolutionary War

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Documents filtered by: Author="Brillon de Jouy, Anne-Louise Boivin d’Hardancourt" AND Recipient="Franklin, Benjamin" AND Period="Revolutionary War"
Results 21-30 of 87 sorted by date (descending)
AL : American Philosophical Society J’ignore les usages d’un autre monde mon cher papa; mais je sçais que dans notre civile europe, on ne se rend léttres et portraits que lorsque l’on veut rompre ensemble: un homme de votre connoissance, un homme que vous ne pouvés vous empêcher d’aimér; hier au soir á jetté par térre et foulée aux piéds une léttre d’une fémme; un jeune homme la ramassée et...
AL : American Philosophical Society Vous n’estes point venu hier mon bon papa étiés vous incomodé? aviés vous affaire? ne m’aimiéz vous pas tant qu’a l’ordinaire? Je me suis téllement accoutumée a vous voir deux fois la semaine, que les jours ou vous ne venés pas me semblent rayés de mon éxistance, de cette éxistance qui ne m’est chére que par les douceurs de l’amitié; ce soir si vous n’aviés...
AL : American Philosophical Society Voici mon bon papa, une folie de votre fille faitte pour vous, pour vous tout seul; il n’y á qu’a mr votre fils que je puisse vous pérméttre de la montrér: je désire que mon conte vous amuse, cela me payera du soin que j’ai pris de l’écrire en gros caractéres; adieu le meilleur des papas de ce monde possible; souvenés vous toujours que je serois bien fâchée...
AL : American Philosophical Society Si j’avois une bonne teste, de bonnes jambes si j’avois enfin tout ce qui me manque, j’aurois été en bonne fille souhaittér une bonne année au meilleur des papas; mais je n’ai qu’un coeur bien tendre pour le bien aimér et une assés mauvaise plume pour lui griffonnér que cette année ainsi que l’année derniére, ainsi que toutes ces années de ma vie, je...
AL : American Philosophical Society Je ne suis pas encore en état de vous donnér le thé ce soir mais quand vous voudrés me venir voir quelques moments ce sera un adoucissement a mes meaux de causer avéc le meilleur de mes amis: adieu, l’année s’écoulle et l’éspérance que ma santé sera meilleure en 81 me soutient: sans l’amitié et l’éspérance il faudroit mourir! Entouré sans césse de calamités...
AL : American Philosophical Society Vous ne serés pas étonné mon bon papa de l’humeur qui me tourmente lorsque je ne reçois pas de vos nouvélles: je suis malade depuis 69 jours, et l’amitié les preuves de l’amitié ont seules le pouvoir d’adoucir mes meaux; je vous aime, il est naturél que je désire d’éstre aimée de vous; tout ce qui augmente et confirme ce sentiment de vous a moi m’est chér,...
AL : American Philosophical Society Voici mon bon papa des nottes sur votre charmant dialogue, j’ai voulu prouvér que vous disiés mieux que tout autre, mesme dans une langue que vous ne sçavés qu’imparfaittement: quélques puristes pourroient nous chicanér, parceque ces éspéces d’animeaux pésent les mots a l’alembic d’une froide érudition; moi qui ne les pésent, n’y ne les comparent; animal...
AL : American Philosophical Society J’envoye sçavoir de vos nouvélles mon bon papa; lès miénnes sont meilleures mais je suis encore loin du but: je comptois vous envoyér mes nottes; des amis ont pris le tems que je vous résérvois en venant causér avéc moi; ils ne m’ont point empêchés de pensér a vous et de vous aimér, nulle puissance n’en viendroit a bout! Mais je n’ai pû vous écrire: adieu...
AL : American Philosophical Society Il y auroit bien quelques petites choses a redire a votre logique que vous assurés si bonne mon chér papa— Quand j’étois jeune homme distes vous, et que je jouissois plus des faveurs du séxe qu’a présent, je n’avois point de goutte: Donc , on pourroit répondre a cela—quand je me suis jetté par la fenéstre je ne me suis pas cassé la jambe: Donc; vous pouriés...
AL : American Philosophical Society Je vous renvoye mon chér papa une copie bien propre d’un brouillon que je vous redemande; je ne vous aurois pas cru capable de manquer a votre parolle, vous aviés promis a Brillon de lui rendre la folie qu’un moment de liberté de teste, m’a inspirée pour mon amusement et pour votre distraction; vous deviés vous contentér de la relire; primo, vous en avés...