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    • Brillon de Jouy, Anne-Louise …
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    • Franklin, Benjamin

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Documents filtered by: Author="Brillon de Jouy, Anne-Louise Boivin d’Hardancourt" AND Recipient="Franklin, Benjamin"
Results 21-30 of 93 sorted by editorial placement
ALS : American Philosophical Society Mércredi vous prendrés encore le thé sans moi, samedi vous le prendrés avéc moi; si cétte idée vous cause seulement la centiéme partie du plaisir qu’elle me fait, vous devés estre bien content mon chér papa; il est un point dit on, ou l’amitié ne peut plus augmentér, je le crois, et crois en mesme temp que la miénne en est la pour vous; cependant chaques...
ALS : American Philosophical Society Je fus trop heureuse, samedi, dimanche, lundi; oui mon chér papa je fus trop heureuse, mon chagrin me le prouve a présent! Je n’ai pas voulu allér encore rangér votre appartement, parce que tout m’y disoit d’une maniére trop sensible que vous n’y éstes plus; mais j’ai été dans nos prairies, j’y ai vû partout la trace de vos pas; les arbres m’ont paru d’un...
ALS : American Philosophical Society Pourquoi ne vouliés vous pas me donnér votre lettre françoise, mon chér papa, votre coeur l’a dicté, et le mien l’eut sans doutte devinée si elle n’étoit pas claire, mais elle l’est parfaittement elle répond a tout ce que je desire; vous m’adoptés pour fille comme je vous ai choisi pour pére; vous aviés en amérique distes vous, une fille qui vous...
ALS : American Philosophical Society Je reprends mes engagements avéc vous mon papa; mon coeur a promis au vostre, c’est le plus sacré de tous les contrats: je vous écrirai, vous dirai que je vous aime, que vous étiés bien désiré ici —en arrivant, maman me dit avant de m’enbrassér ou est il ce bon papa —il ne viendra pas— ma fille voila ou je le logeois pour qu’il fut commodément —il auroit...
ALS : American Philosophical Society L’éspérance que j’avois de vous voir ici mon chér papa m’a empésché de vous écrire pour le thé de samedi; l’éspérance est le reméde de tous nos meaux: souffre t’on, on éspére la fin du mal; est t’on avéc des amis, on éspére y réstér toujours; en est on loin on éspére les allér retrouvér; il ne me réste que ce dérniér point d’éspérance; je vais comptér les...
ALS : American Philosophical Society Voici la derniére léttre que je vous écrirai mon chér papa je retourne lundi prochain a passy; je vous dirai plus en un seul regard combien je vous aime, que je ne vous l’éxpliquerois en dix pages; le sentiment n’a pas besoin de commentaires, l’amitié se sent mieux, qu’élle ne s’éxplique; je ne sçais si vous éstes content de ce que je vous écris, pour moi...
(I) AL : American Philosophical Society; (II) ALS : American Philosophical Society; (III) and (IV) AL : American Philosophical Society We are grouping together four letters from Madame Brillon, three of them unsigned and none completely dated, which appear to be interrelated and to precede her letter of November 30, below. Fragile as it is, we offer here a chronological reconstruction based...
AL : American Philosophical Society Voici mon chér papa une léttre du voisin qui vous trouve bien bon de lui avoir écrit, la léttre qu’il m’écrit ne parle que de sa reconnoissance; il vous aime, vous connoit vous apprécie si bien, qu’il deviendroit mon ami par la maniére dont il vous rend justice s’il ne l’étoit depuis bien longtems par ses qualités pérsonnelles. Nous avons été hiér chés mr...
(I) AL : American Philosophical Society; (II) AL and copy: American Philosophical Society Once again Madame Brillon’s failure to date her letters compels us to offer a hypothetical cluster. The following exchange, along with her letters published under December 15 and 20, form a group linked by its common theme: a fantasy of paradise to come. The only solid clue to a date is her allusion here...
AL : American Philosophical Society Si votre françois n’est pas trés pur, il est au moins trés clair! je vous donne ma parolle d’honneur de devenir votre fémme en paradis, a la condition pourtant que vous ne lorgnerés pas trop les viérges en m’attendant; je veux un mari constant, quand je le prendrai pour l’étérnité; entendés vous mon papa: je ferai part a maman ce soir de vos bonnes...