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Documents filtered by: Recipient="Franklin, Benjamin" AND Period="Revolutionary War"
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AL : American Philosophical Society Il m’est impossible mon bon papa d’allér ce matin déjeunér avéc vous; je suis toujours foible, souffrante et de plus fort affligée du désastre de la maison Bouffé vous sçavés combien ces dames sont mes amies! Faittes moi l’amitié mon chér papa de témoignér a mdes de Boullainvilliér et de Tonnére combien je suis chagrine de pérdre l’occasion de me trouvér...
AL : American Philosophical Society Je paye éxactement mes déttes mon bon papa. Vous avés dû recevoir une léttre mecredi en voici une pour samedi; je ne suis pas de ceux qui disent, il faut se méttre a l’aise avéc ses amis. Si l’on ne leur tient pas ce qu’on leur a promis dans de petites choses, ils doivent éstre sur que nous ne négligerions pas les grandes—un grand sérvice est chose rare, et...
AL : American Philosophical Society Mon chér papa, monsieur l’abbé de st. non m’a chargé de vous envoyer sa gravure, il prétend qu’elle aura un mérite de plus, offérte des mains de l’amitié; je lui sçais gré de cétte refléction, et de l’occasion qu’il me donne de vous assurér de l’attachement le plus tendre et le plus sincére. St.-Non’s engraving relates this note to hers below of, we are...
AL : American Philosophical Society Mon papa, on dit si haut que nous sommes les amis des amériquains, que je commence a croire que cela est aussi vrai qu’il est sure que pérsonne au monde ne vous aime plus que moi. Voila douze gravures de l’abbé de st. non, qu’il me charge de vous envoyér pour les donnér a vos amis en amérique, ou a quelques uns de vos amis de paris. Je suis faché de n’éstre...
ALS : American Philosophical Society Comme je venois de vous écrire mon chér papa pour le thé de mércredi, comme je pensois bien fort a vous, comme je disois, óh surement si ce bon papa le peut, il reviendra nous voir; je reçois une léttre du voisin qui m’annonce que vous viendrés tous le samedi 26, que le jour est pris, que vous viendrés disnér, et ne retournerés que le lundi 28 aprés disnér;...
AL : American Philosophical Society D’aprés l’attachement que l’on me connoist pour vous mon aimable papa on me tourmente sans césse pour vous demandér des léttres de recomandations pour l’amérique; la crainte de vous importunér me fait refusér asses constament ces sortes de commissions, je n’ai cependant pûë ne pas me chargér de vous en demandér une pour un homme qui appartient et intérésse...
AL : American Philosophical Society Voila mon chér papa votre lettre avéc les corréctions que vous m’avés demandés; je ne puis m’empecher de rire quand je vois un grand homme se soumettre humblement a l’ignorance d’une fémme pour apprendre une langue qu’elle ne sçait qu’imparfaitement; le zéle me soutiendra, que ne sacrifieroisje pas a l’envie de vous éstre utile! Je corrigerai tant que vous...
AL : American Philosophical Society Je vous ai promis de vous écrire un mot, et malheureusement il faut que je tienne ma parolle au piéd de la lettre; j’aime a prométtre peu, et a tenir davantage surtout quand je cause avéc vous mon chér papa; il me semble que lorsqu’on S’aime beaucoup, l’espoir n’a rien a faire et que le coeur seul conduit la plume, hors vous sçavés qu’un coeur est toujours...
AL : American Philosophical Society Mon premier soin avant de rentrer chés moi a été d’aller demander a Mr le curé si les porteurs de Mr Terrasson étoient des doméstiques a lui et si cela le gésneroit [de] vous les préster, le curé m’a dit que les porteurs étoient deux ouvriérs du village qui appartenoient a tous ceux qui les payoient; j’en ai fait venir un qui vous reméttra cette léttre et...
(I) and (II) AL : American Philosophical Society Mille graces au bon papa, qui veut bien songer a sa fille: je n’ai plus de fiévre, et suis mieux au total mais je dors mal encore, je n’ai guérre d’appetit, je souffre, et me sens peu de force; je vais partir pour paris ou j’irai voir mon médecin qui est mon ami, il ne me fait jamais prendre de drogues, et trouve quélquefois un régime doux qui...
(I) AL : American Philosophical Society; (II) ALS : American Philosophical Society; (III) and (IV) AL : American Philosophical Society We are grouping together four letters from Madame Brillon, three of them unsigned and none completely dated, which appear to be interrelated and to precede her letter of November 30, below. Fragile as it is, we offer here a chronological reconstruction based...
AL : American Philosophical Society Je voulois vous écrire avant hiér mon bon papa; mr votre fils vint me voir et je le chargai de vous dire que je vous attendois hiér; hiér vos affaires vous ont empêchés de venir; aujourd’hui mon coeur Souffriroit trop s’il se refusoit au besoin de vous dire qu’il vous aime: aimér, le dire, avoir besoin d’éstre aimé, est d’une aussi grande nécéssité a l’éstre...
AL : American Philosophical Society Je ne suis pas encore en état de vous donnér le thé ce soir mais quand vous voudrés me venir voir quelques moments ce sera un adoucissement a mes meaux de causer avéc le meilleur de mes amis: adieu, l’année s’écoulle et l’éspérance que ma santé sera meilleure en 81 me soutient: sans l’amitié et l’éspérance il faudroit mourir! Entouré sans césse de calamités...
AL : American Philosophical Society Adieu mon bon ami mon aimable papa, je pars je vous quitte pour bien longtems, mais je ne puis croire que mon áme entiére me suive, une portion voltigera sans césse autour de vous— adieu aimés moi, écrivés moi souvent que vous m’aimés, et croyés que rien n’égallera le regrét que j’ai de vous quittér, que le plaisir que j’aurai a vous revoir:/: Addressed: A...
AL : American Philosophical Society Voici mon bon papa des nottes sur votre charmant dialogue, j’ai voulu prouvér que vous disiés mieux que tout autre, mesme dans une langue que vous ne sçavés qu’imparfaittement: quélques puristes pourroient nous chicanér, parceque ces éspéces d’animeaux pésent les mots a l’alembic d’une froide érudition; moi qui ne les pésent, n’y ne les comparent; animal...
AL : American Philosophical Society J’aurois cértainement un grand plaisir mon bon papa á devinér des énigmes que vous auriés faittes, et a taschér de découvrir vos secréts; cependant cet espéce d’exercisse entraisne avéc lui une sorte de fatigue, que je n’éprouve point en lisant vos léttres; la vértu, la sagésse s’y montrent a découvért; j’y trouve des conseils dictés par une áme dont la...
ALS : American Philosophical Society Voici la derniére léttre que je vous écrirai mon chér papa je retourne lundi prochain a passy; je vous dirai plus en un seul regard combien je vous aime, que je ne vous l’éxpliquerois en dix pages; le sentiment n’a pas besoin de commentaires, l’amitié se sent mieux, qu’élle ne s’éxplique; je ne sçais si vous éstes content de ce que je vous écris, pour moi...
AL : American Philosophical Society Votre fille vous a donné un peigne qui vous a sérvi vingt ans; je vous prie d’accépter le mien et de vous en sérvir aussi vingt ans je me charge de le renouveller au bout de ce tems mon cher papa; mon coeur me dit que vous vivrés bien longtems, je ne sçais s’il se flatte en ajouttant que vous m’aimerés tant que vous vivrés, mais je sçais qu’il dit bien vrai...
AL : American Philosophical Society Voici mon chér papa une léttre du voisin qui vous trouve bien bon de lui avoir écrit, la léttre qu’il m’écrit ne parle que de sa reconnoissance; il vous aime, vous connoit vous apprécie si bien, qu’il deviendroit mon ami par la maniére dont il vous rend justice s’il ne l’étoit depuis bien longtems par ses qualités pérsonnelles. Nous avons été hiér chés mr...
AL : American Philosophical Society Non mon papa, vos visittes ne m’ont jamais causés aucuns désagréments tout ce qui m’entoure vous respecte vous aime, et se trouve honorés de l’amitié que vous nous accordés; je vous ai dit que dans le monde on avoit critiqué l’espece de familliarité qui régnoit entre nous, parcequ’on m’en a avértie: je méprise les médisants, et suis en repos avéc moi mesme,...
AL : American Philosophical Society J’ai appris hiér au soir que mr votre fils alloit bientost partir et qu’il étoit aide de camp de mr de la fayétte; ils sont faits l’un et l’autre pour se distinguér et il est juste que votre enfant aille déffendre la libérté que votre sagésse a procuré a l’amérique; mais je vous plains mon bon papa, il en couttera a votre áme d’estre séparé de votre aimable...
AL : American Philosophical Society Non mon bon papa vous ne m’avés pas fait mal hier, j’ai tant de plaisir a vous voir que le bien l’a emporté sur la petite fatigue d’estre sortie un peu plus tard du bain. On m’a présenté ce matin mr. Bitaubé vous me ferés grand plaisir de l’émener mécredi prendre le thé; je lirai son homére dont je vous remércie mon bon ami. Adieu a mécredi, a samedi, a tous...
AL : American Philosophical Society Mon voisin m’a assuré cétte aprés midi qu’il vous avoit proposé hiér de me venir voir, que vous aviés refusé, qu’il vous avoit pressé, et que vous aviés répondu que vous craigniés d’éstre a charge , de m’importunér . Comme nous connoissons tous deux la malice de ce voisin je ne voulois pas le croire, je croyois qu’il vouloit seulement me tourmentér un peu,...
AL : American Philosophical Society Mde. Brillon a l’honneur de souhaitter le bonjour a son chér papa, et de lui faire dire que d’aprés la pérmission qu’il a bien voulu lui donnér mardi derniér, elle l’a engagé a disnér le samedi 14 fevriér chés mr. Wattellét ainsi que mr. son fils; elle prie mr. franklin le fils de vouloir bien lui faire un mot de réponse, et de méttre l’engagement du 14 sur...
ALS : American Philosophical Society J’aimerois bien mieux prendre le thé avéc vous les mercredis et les samedis, et vous dire que je vous aime mon chér papa, que d’éstre reduitte a vous l’écrire; la maniére dont on dit qu’on aime; le ton qu’on y mest; un regard; éxpriment si bien et si viste-écrire tout cela, c’est difficil, c’est impossible! Cependant je n’ai que la ressource de l’écriture...
AL : American Philosophical Society j’avois chargé mr L’abbé de st non d’amenér ce soir chéz moi a l’heure du thé mr charpentiér l’habil méchanicien dont je vous ai parlé pour des présses; il est impossible a l’abbé de venir ce soir, et mr. charpentiér bien empréssé de vous estre présenté, est venu m’apportér la léttre de l’abbé; il vous reméttra ce mot; C’est un homme de la plus grande...
(I) and (II) AL : American Philosophical Society Mon chér papa, monsieur le Comte de Stroganoff vient de nous proposér d’allér voir le sérvice de l’impératrice de Russie a la manufacture de séve; s’il vous convient d’y venir avéc nous, nous vous donnerons le thé au retour: un mot de réponse a votre fille; nous partirons a 5 heures précises: La fille du papa ne pouvant se résoudre a passér une...
AL : American Philosophical Society Vous aurés vû par mon plaçet mon bon papa combien votre silence nous avoit affligés, votre lettre a tout ranimé, mais si vous nous abandonnés encore nous retomberons dans la douleur, n’y le beau soleil qui ne nous abandonne pas un instant et qui chérche a nous consollér de vos rigueurs, n’y les fleurs et la vérdure qui dans tout autre cas nous égayeroit, n’y...
AL : American Philosophical Society Si j’avois une bonne teste, de bonnes jambes si j’avois enfin tout ce qui me manque, j’aurois été en bonne fille souhaittér une bonne année au meilleur des papas; mais je n’ai qu’un coeur bien tendre pour le bien aimér et une assés mauvaise plume pour lui griffonnér que cette année ainsi que l’année derniére, ainsi que toutes ces années de ma vie, je...
AL : American Philosophical Society La vie de l’homme est bien courte, et pourtant il désire sans césse ce qui l’abbrége: enfant, il veut éstre grand garçon; marié il veut avoir des enfants; il ne les à pas obtenu qu’il désire les voir grandis ensuitte il désire leur établissement; plante t’il, il voudroit déja jouir de l’ombre de ses arbres; bastit il, dés la fondation de son bastiment il...