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    • Brillon de Jouy, Anne-Louise …
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    • Revolutionary War

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Documents filtered by: Author="Brillon de Jouy, Anne-Louise Boivin d’Hardancourt" AND Period="Revolutionary War"
Results 51-60 of 89 sorted by editorial placement
AL : American Philosophical Society Je vous assure mon bon papa que je méttrai toute mon attention a ne pas trop donnér pour les siffléts; s’ils n’ont guérre couttés a ma bourse, ils ont couttés chérs a mon coeur et votre léttre me prouve bien plus encore que mon éxpérience et mes refléctions, que j’ai souvent payés bien chérs de mauvais sifléts: j’ai cru par éxemple que lorsque j’aimois on...
AL : American Philosophical Society La vie de l’homme est bien courte, et pourtant il désire sans césse ce qui l’abbrége: enfant, il veut éstre grand garçon; marié il veut avoir des enfants; il ne les à pas obtenu qu’il désire les voir grandis ensuitte il désire leur établissement; plante t’il, il voudroit déja jouir de l’ombre de ses arbres; bastit il, dés la fondation de son bastiment il...
AL : American Philosophical Society J’ai reçu ce matin votre seconde léttre mon bon papa, je n’ai pû lire sans attendrissement que vous aviés été malade; consérvés vous! Le bonheur de vos amis, le repos, la gloire de l’amérique l’éxigent: j’irai vous rétrouver jeudi vingt cinq, je compte arrivér pour disnér, vous diraisje le plaisir que j’aurai a vous revoir, non cela se sent et ne s’éxprime...
AL : American Philosophical Society D’aprés l’attachement que l’on me connoist pour vous mon aimable papa on me tourmente sans césse pour vous demandér des léttres de recomandations pour l’amérique; la crainte de vous importunér me fait refusér asses constament ces sortes de commissions, je n’ai cependant pûë ne pas me chargér de vous en demandér une pour un homme qui appartient et intérésse...
AL : American Philosophical Society Je voulois vous écrire avant hiér mon bon papa; mr votre fils vint me voir et je le chargai de vous dire que je vous attendois hiér; hiér vos affaires vous ont empêchés de venir; aujourd’hui mon coeur Souffriroit trop s’il se refusoit au besoin de vous dire qu’il vous aime: aimér, le dire, avoir besoin d’éstre aimé, est d’une aussi grande nécéssité a l’éstre...
AL : American Philosophical Society J’ai été dans un état violent, et je suis excéssivement foible; quand vous voudrés me venir voir un moment, je vous recevrés avéc grand plaisir, mais de longtems je ne pourrai vous allér chérchér:/: Mon ami ma machine est foible, le sort m’a déstiné a souffrir, je souscris a cét arrést, n’y pouvant rien changér; je n’ai rien a me reprochér je fais de...
AL : American Philosophical Society Il m’est impossible mon bon papa d’allér ce matin déjeunér avéc vous; je suis toujours foible, souffrante et de plus fort affligée du désastre de la maison Bouffé vous sçavés combien ces dames sont mes amies! Faittes moi l’amitié mon chér papa de témoignér a mdes de Boullainvilliér et de Tonnére combien je suis chagrine de pérdre l’occasion de me trouvér...
AL : American Philosophical Society Mon premier soin avant de rentrer chés moi a été d’aller demander a Mr le curé si les porteurs de Mr Terrasson étoient des doméstiques a lui et si cela le gésneroit [de] vous les préster, le curé m’a dit que les porteurs étoient deux ouvriérs du village qui appartenoient a tous ceux qui les payoient; j’en ai fait venir un qui vous reméttra cette léttre et...
Printed by Benjamin Franklin, Passy [1784]: Yale University Library This is the first of several literary pieces exchanged between BF and Mme Brillon during the period when she was in bed with depression and he was confined with gout. The MS versions of this little fable, in the style of La Fontaine, have disappeared. When BF received the original he evidently kept it and returned a copy made...
AL : American Philosophical Society Je vous renvoye mon chér papa une copie bien propre d’un brouillon que je vous redemande; je ne vous aurois pas cru capable de manquer a votre parolle, vous aviés promis a Brillon de lui rendre la folie qu’un moment de liberté de teste, m’a inspirée pour mon amusement et pour votre distraction; vous deviés vous contentér de la relire; primo, vous en avés...