To Benjamin Franklin from Vergennes, 29 July 1783
From Vergennes
LS and transcript: National Archives; L (draft): Archives du Ministère des affaires étrangères
A Versailles le 29. Juillet 1783.
Vous vous rapellez, Monsieur, que sur votre demande le Roi a ordonné la Main-levée de la saisie faite à la requête des Srs forsters, freres, de tous les deniers qui pouvoient être dus à la frégate américaine l’Alliance.3 Ces négociants se sont conformés aux intentions de Sa Mte. à cet égard; mais vous verrez, Monsieur, par les copies ci-jointes de la lettre qu’ils m’ont écrite, ainsi que de la requête qu’ils ont addressée au Roi, la demande qu’ils font de l’éxécution de l’arrêt du Conseil qui leur a accordé la restitution avec dommage et interêts de leur Navire les trois-amis, dont le Capitaine Landais americain s’etoit emparé, quoiqu’il fût muni de passeports qui devoient le mettre à l’abri de cette entreprise.4 Vous trouverez sûrement que les représentations des Srs forsters sont on ne peut pas plus fondées, et qu’il est de la plus éxacte équité que le Congrès veuille bien prendre les mesures les plus promptes pour leur procurer le payement qu’ils réclament, et dont la privation met leur fortune dans le plus grand danger.5
J’ai l’honneur d’être très sincerement, Monsieur, votre très humble et très obéissant Serviteur
De Vergennes
Mr. Franklin
Notation: Count de Vergennes to Doct Franklin 29 July 1783 with Memorial of Forsters—
3. As July 29 was a Tuesday, Vergennes may be reminding BF of information he communicated earlier that day at their weekly meeting. We do not know when the conseil des finances ruled in favor of the United States; Barclay had written to Vergennes on July 19, asking whether a decision had been made (AAE). For background on the case see Vergennes to BF, June 20, letter (III).
4. Forster frères’ letter to Vergennes was dated June 28, during the time their case was pending; their memoir to Louis XVI, justifying their claim, is undated. The firm explained the illegal seizure of their ship Les Trois Amis in 1779. An arrêt of May 30, 1780, ruled that they were entitled to the return of the ship and its cargo as well as interest and damages. They claimed that when they presented an account to BF, he admitted the justice of their demand but asked them to wait until the return of peace to pursue it. (When BF forwarded these documents to Congress, he wrote “A Misrepresentation” next to this paragraph.) While they know that they cannot sue the United States in a French court, they argue that Congress has an obligation under the law of nations to pay this debt.
BF forwarded the present letter and its enclosures to Congress in a Sept. 13 letter to Boudinot.
5. Vergennes here drafted, and deleted, a final sentence: “Je vous prie de me mettre en etat de leur faire connoitre les moyens que vous vous proposez d’y employer.”