To Benjamin Franklin from Vergennes: Three Letters, 20 June 1783
From Vergennes: Three Letters
(I) L (draft):8 Archives du Ministère des affaires étrangères; (II) LS: Historical Society of Pennsylvania; L (draft): Archives du Ministère des affaires étrangères; (III) L (draft): Archives du Ministère des affaires étrangères
I.
A Vlles. Le 20. Juin 1783.
Mr Franklin
J’ai reçu, M, la lettre que vous m’avez fait l’honneur de mecrire en faveur du Sr. James Price;9 je l’ai communiquèe à Mr. le garde des Sceaux, et ce chef de la magistrature vient de me répondre. Vous avez la réponse ci-jointe; vous y verrez les mesures qui seront prises [que]1 pour mettre le Sr. Price en etat de Suivre, Son procès contre les Srs. Bonfield et Haiwood. Il alloit lui faire expédier un sauf-conduit pour un an et qu’il chargeoit M. le procureur général de Bordeaux2 de le prévenir dans le cas où le Sr. la framboise traduiroit le Sr. Price pardevant les Consuls de Bordeaux.
II.
à Versailles Le 20. Juin 1783.
Je ne puis me dispenser, Monsieur, de vous envoyer les piéces cy-jointes. Vous y verrés que le Sr. Pauli, négociant à Paris, se trouve Créancier d’une somme considérable du Sr. Penet, agent de L’Etat de Virginie.3 Je ne doute pas, Monsieur, que vous ne vous portiès á solliciter en faveur de ce particulier, et que L’Etat de Virginie ne se fasse un devoir de remplir des engagements contractés en son nom et pour Son compte.
J’ai L’honneur d’être trés parfaitement, Monsieur, vôtre trés humble et très obéissant serviteur
De Vergennes
M. franklin
III.
A Vlles le 20. Juin 1783.
J’ai communiqué à Mr. le Mis. de Castries, M, vos nouvelles reclamations au sujet de la saisie faite par les Srs. forster Sur le produit des prises faites par la frégate américaine l’alliance; Ce Ministre vient de me répondre que cette affaire a été évoquée au Conseil, et qu’elle ne tardera pas à y ètre jugée aussitôt que les formalités requises auront êté remplies.4
Mr franklin
8. Drafts of all three letters are in Gérard de Rayneval’s hand.
9. Above, May 23.
1. The draft is difficult to read and heavily revised in this section. The word “que” is interlined, but a vertical line stemming from it suggests that the writer thought about striking the entire sentence instead of revising it further.
2. The procurator general of the Parlement of Bordeaux was Jean-Baptiste-Pierre-Jules Dudon: DBF; William Doyle, The Parlement of Bordeaux at the End of the Old Regime, 1771–1790 (New York, 1974), pp. 192, 318, and passim. The sauf-conduit was granted; see Vergennes to BF, June 26.
3. For Penet’s difficulties with his creditors and eventual fate see XXXVII, 640–1, 683–4; XXXVIII, 234–6, 328–9, 455–6, 485.
4. The Bordeaux firm of Forster frères had attached the proceeds from a recent sale of prizes made by the Alliance as retribution for its having illegally seized (under a different captain) one of their ships three years earlier. After BF protested, Castries had the attachment lifted: XXX, 173–4; XXXIX, 308, 367. Castries’ order was promptly appealed by Forster frères in concert with another Bordeaux firm and Puchelberg & Cie. of Lorient. BF complained to Vergennes at their weekly meeting on April 8; Barclay also complained, sending copies of these appeals to Vergennes three days later. Vergennes forwarded the documents to Castries on April 19. After six weeks of silence, Barclay—acting on BF’s advice—wrote to Rayneval asking for news, conveying the urgency of the situation, and requesting that a reply be sent to either him or BF. On June 17 Vergennes (who had learned from Castries’ office that the appeal might have had legal merit) received official notification of the king’s June 6 arrêt annulling all previous actions and ordering that the case be tried by the conseil des finances pour les prises en mer: Barclay to Vergennes, April 11, 1783; Barclay to Rayneval, April 12 and [end of May], 1783; Vergennes to Castries, April 19 and May 30, 1783; Chardon to Vergennes, June 14 and 17, 1783; Castries to Vergennes, Aug. 31, 1783 (all at the AAE); Barclay to WTF, May 9, 1783 (APS). Our thanks to Priscilla M. Roberts for her assistance.