Thomas Jefferson Papers
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To Thomas Jefferson from C. W. F. Dumas, 27 January 1786

From C. W. F. Dumas

La haie 27e. Janvr. 1786

Monsieur

J’ai l’honneur d’envoyer ci-joint à Votre Excellence les Copies d’un Acte du Congrès, d’une Lettre du Secretaire pour les Affaires Etrangères des Et. Unis, et de celle de Mr. Adams, qui a eu la bonté de m’acheminer le tout. J’y joins une Dépeche en réponse à S. E. Mr. Jay, que Votre Excellence voudra bien prendre la peine de lire, de la cacheter ensuite et de l’acheminer à sa destination.

Votre Excellence verra que je ne puis avoir recours qu’à Elle pour, s’il étoit possible, pouvoir disposer de la Somme d’Arrerages en question vers la fin d’Avril prochain soit à Paris, soit à Amsterdam au moyen de quelque arrangement entre les Banquiers des Etats-Unis dans les deux Places: et une prompte réponse là-dessus me tirera d’une incertitude penible.

Mr. Mazzei et moi avons eu de frequents entretiens sur Votre Excellence, qui me remplissent du plus vrai respect pour votre personne. Les Notes sur la Virginie, dont il m’a permis la Lecture, y ont mis le sceau ineffaçable; et je ne puis résister à la tentation de solliciter de Votre Excellence la faveur d’un Exemplaire, que l’un des premiers Couriers de Mr. de Vergennes à Mr. l’Ambassadeur de France ici pourroit m’apporter. Je brûle de le posséder pour le lire et relire à mon aise.

Je ne dois pas laisser ignorer à Votre Excellence que ce digne Ambassadeur m’ayant demandé il y a quelque temps de l’instruire par un Mémoire de ma situation (ce que j’avois fait), il me surprit fort agréablement mardi passé, en m’apprenant qu’il avoit rendu le témoignage le plus flatteur de moi à sa Cour, et en me faisant une Copie de la Réponse que lui a faite Mr. De Vergennes, pour lui apprendre que ce témoigna[ge] a été communiqué à Votre Excellence.

Je dois réponse à une obligeante Lettre de Mr. Short. Il voudra bien me faire encore un peu de crédit. Je vais faire passer par les mains de Mr. Adams un Duplicat de ma Lettre à Mr. Jay. Je suis avec grand respect, de Votre Exce. le très-humble et très-obeisst serviteur,

C. W. F. Dumas

RC (DLC). FC (Rijksarchief, The Hague, Dumas Papers; photostats in DLC). Noted in SJL as received 1 Feb. 1786; TJ misread the date and entered it as “21 Jan.” Enclosures (DLC): Copies, in Dumas’ hand, of the following: (1) John Adams to Dumas, 5 Jan. 1786, transmitting (2) a letter from Jay to Dumas, 22 Oct. 1785, which in turn enclosed (3) a resolution of Congress of 14 Oct. 1785 “That in consideration of the valuable services of Mr. C. G. W. Dumas of the City of Amsterdam in the United Netherlands,” he be granted a salary of ․1300 per year commencing as of 19 Apr. 1775 and continuing until further order of Congress. Dumas noted at the bottom of this resolution: “An exact Copy taken by myself from an authentic one in my possession. Upon which I must remark, that my Christen Name is not C. G. W., but Charles William Frederic; and that I am not of the City of Amsterdam, but a German born, establish’d at the Hague; which errors I wish to be mended in the Act, lest my Identity should be questioned in times to come, when I could no more assert myself the honour done to me, the true C. W. F. Dumas.” On this same date Dumas also enclosed in a letter to Adams full texts in his hand of all of these documents, together with an identical comment on the error in the copy of the resolution (Dumas to Adams, 31 Jan. 1786; MHi: AMT).

Dumas’ depeche en reponse a…Mr. Jay, also dated 27 Jan., similarly enclosed in the present letter, expressed gratitude for Congress’ action and also pointed out the difference in his name; “Autrefois,” Dumas explained, “je signois C. G. F. parceque William est Guillaume en français. Mais depuis longtemps j’use du W, parce qu’on prenoit le G pour George. 2e. Je ne suis point d’Amsterdam. Je suis né en Allemagne, et demeure depuis 30 ans et plus a La haie.—J’ai fort à coeur ces corrections, non par esprit de vétille, mais parce que je suis infiniment jaloux de l’honneur d’avoir servi les Etats-Unis, et que je ne puis supporter l’idée que l’on me le dispute soit à moi ou à ma mémoire et famille sur la foi d’un Acte aussi authentique”; Dumas also enclosed to Jay a memorandum showing that, according to the resolution of Congress, the sum of “6604 4/25 Dollars” would be due him on 19 Apr. 1786 for arrearages of salary; he explained that the Holland bankers of the United States were unable to pay this amount because no order had been issued by the Commissioners of the Treasury, and because the public funds in the bankers’ hands were committed to other uses: “Je me tourne donc,” he added, “aujourd’hui vers son Exce. Mr. Jefferson, dans l’espoir qu’il pourra et voudra bien m’aider à toucher cet argent de manière ou d’autre” (see Dipl. Corr., 1783–1789, iii, 540, where this letter and others from Dumas in 1785–1786 to Jay are described as missing from the archives of the Department of State; but its FC and others for these years are to be found in Rijksarchief, The Hague, Dumas Papers; photostats in DLC). Une copie de la reponse que lui a faite Mr. De Vergennes: See Vergennes to TJ, 18 Jan., and TJ’s reply, 20 Jan. 1786. Following this letter (same, but dated merely “Janv. 1786”) there is the FC of a letter to Vergennes in which Dumas thanked him for “la gracieuse démarche que V. E. a daigné faire pour moi auprès du Ministre Plenip. des Etats-Unis d’Ame. a Paris”; Dumas also enclosed in this letter extracts of the resolution of Congress, and added: “Peut-Elle en donner un autre [moment] d’attention aux Extraits cijoints, qui lui feront connoitre ce qui s’est fait récemment à N. York à mon sujet et juger de ce qui resteroit à faire, pour me donner une existence politique plus décente, plus utile aux E.U. et plus agréable ici à tous les bien-intentionnés, en epargnant plus de la moitié de la dépense inutile pour le present que coûterait un Plenipotentiaire?” To Van Berckel, Dumas wrote: “Entre nous, j’ai rendu et rends encore tant de services essentiels à la republique et à la F[ran]ce, que le Roi a daigné s’interesser à mon sort, et que Mr. De Vergennes m’a recommandé en Janvier dernier aux Et. Unis par Mr. Jefferson.—Je n’ai d’ailleurs jamais reçu ni exigé de recompense de l’une ni de l’autre puissance. Mon but est qu’elles aient obligation de mes services aux E.U. et ma recompense la bonne opinion qu’ont de moi la Cour de F[ran]ce et nos amis ici” (Dumas to Van Berckel, 24 Feb. 1786; same).

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