Benjamin Franklin Papers
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From Benjamin Franklin to Jean-Anne Lafont, 24 November 1784

To Jean-Anne Lafont1

Press copy of LS:2 American Philosophical Society

Passy ce 24 Nov. 1784.

J’ai reçu, Monsieur, la Lettre sans datte que vous m’avez fait l’honneur de m’écrire. Votre Situation est embarrassante et J’en suis touché; mais, outre que Je ne puis donner de Recommandation à quelqu’un qui m’est absolument inconnu, il seroit mal’avisé de vous conseiller d’entreprendre un Voyage long est dispendieux pour aller vous établir chez des Etrangers dont vous ignorez la Langue; Dailleurs vous devez savoir qu’un médecin sans amis dans un Pays étranger est longtems sans Pratique. Ainsi Je pense que vous feriez mieux de passer aux Isles Françoises qui pourroient peutêtre vous fournir plus de moyens d’éxercer vos talents.3

J’ai l’honneur d’etre, Monsieur, Votre tres humble et três obeissant Serviteur./.

B. Franklin

à M. Lafont

1In answer to an undated letter written from the Hôtel d’Orléans on the rue Dauphine in Paris: a graduate of the medical faculty of Montpelier, Lafont has been disappointed in his career and now desires to see the land where sincerity, justice, and goodness reign. He is 29 years old, knows medicine, natural history, and mathematics, and desires a recommendation from BF for Philadelphia. APS.

2In L’Air de Lamotte’s hand, and based on the note for a reply that BF wrote on Lafont’s letter: “Un Medecin sans Amis dans une Pais etrangere est longtems sans Pratique, & je ne puis pas recommender un qui m’est absolument inconnu. Que je ne puis pas l’encourager de faire une Voyage si dispendieux pour s’etablir parmi les étrangers dont il ne scait pas la Langue. Il fera mieux, a mon avis, d’aller dans les Isles francoises.”

3In the end, Lafont opted to stay in Toulouse, where he eventually became a founding member of the Société de médecine and chair of therapeutics and materia medica at the newly founded Ecole impéiale de médecine et de chirurgie: Jules Barbot, Les Chroniques de la Faculté de médecine de Toulouse du treizième au vingtième siècle (2 vols., Toulouse, 1905), 11, 35–6, 58, 79; and, for his earlier career, ibid., 1, 247–50; 11, 305; Louis Dulieu, ed., La Médecine à Montpellier (7 vols. to date, [Avignon], 1975– ), 111, part II, 926.

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