Je profite de la Goëlette Fénélon C[a]pitaine Mayhew de Fairhaven faisant voile pour Norfolk, pour avoir lhonneur de vous écrire. Je n’ai pas été assez heureux d’être favorisé du Succés de la demande que je vous ai addressée par ma lettre du 7 Juin 1819 [à] Son Excellence Mr Le Président des EU, & de celle a lui adressée par feu mon ami le General Kosciuszko, Sollicitant pour [m]oi le Consulat du Port & Ville de Cette. Plusieurs Batimens Sont venus prendre des produits du Languedoc & il [. . .] arriver de votre Continent. Cette place a besoin d’une personne de confiance pour protéger vos Nationnaux. [. . .] digne, sous tous les rapports, de la mériter & dêtre à même d’occuper cette place, de la representer avec honneur & dist[in]ction. Mon cousin le General Poinsot étant à Paris S’est offert à Monsieur Gallatin pour la caution des $2000– exigible for [. . .] execution of the office. Permettez moi de vous donner une Copie litérale que Mr Barnet, Consul à Paris, me dit [. . .] à Monsr Le Secrétaire dEtat

=to my letter to the Secretary of the Sta[te o]f the 19 June 1819 I [. . .] compliance with the request of Mr Peter Poinsot now at Cette and a naturalized Citysen of the U.S. to [repeat?] his desire of being appointed Consul of the United States for the district of Cette. You may recollect how Strongly M Poinsot [was] recommended by the late Gal Kosciuszko his particular friend, in a letter to the Président written a Short time before his death [. . .] Officer. Mr Cuming of Georgia (a friend of Mr J Forsyth) who was lately in the South of France, represent M. Poinsot as being a man of respectable character. I presume no native Citysen will offer for the Consulship of Cette as long as no Salary is allowed, and as the duties on french Wine are reduced, there will probably be1 some trade from that port to the U.S. had I possessed the authority Gal Kosciuszko’s recommandation could, long ago have induced me to comply your wishes.=2

Je m’etais flaté d’esperance, d’aprés la lettre de mon ami [. . .] Kosciuszko, envoyée par Monsr Barnet à Monsieur le Président, d’obtenir ce quil lui demandait avec instance, & quil regardait co[m]me une faveur en accomplissant ses désirs pour Le Consulat de Cette. Sil fallait meme une recommandation de Mr Le Marquis de Lafayette [. . .] serait aisée de l’avoir. Mais vous Seul, Mon cher Monsieur, pouvez tout. Je m’addresse à vous avec une pleine confiance, e[t] l’esperance qu’il vous plaira prendre la peine de renouveller à Monsieur le President la priere que mon ami le Général Kosciu[szk]o lui a faite par ses deux lettres, dont la derniere lui a été remise par vos Soins—Je compte Sur votre protection—Je la reclame [à la] mémoire de notre ami commun—Soyez mon bienfaiteur, ma reconnaissance Sera éternelle. Mon fils ayant resté 4 ans dans [. . .] comptoir à Londres revient ici le mois prochain, dans l’esperance d’aller a New York. la place de Consul me conviendrait & me do[nne]rait plus de rapports avec le Continent. des amis de Bordeaux m’ont recommandé a Messrs Thompson & Cie de Baltimore [. . .] les tems dont je vous ai entretenus, & dont enfin, Jai trouvé le titre original à Marseille deposé chez un Notaire—ah, [. . .] Monsieur, quelle Satisfaction n’aurais-je pas Si je pouvais trouver l’occasion de vous témoigner ma reconnaissance & de pouvoir [d’]etre utile. oserais-je encore vous prier de m’instruire de ce quil vous aura plu de faire pour moi, Cest la derniere que je vous fais, v[ous pr]iant de m’excuser pour tous ce que vous faites pour moi—

& Croyez aux Sentimens d’Estime & de la plus haute Venéra[tion] avec lesquels j’ai lhonneur d’être