Alexander Hamilton Papers
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To Alexander Hamilton from Vicomte de Noailles, 9 [October 1793]

From Vicomte de Noailles1

philadelphie le 9th. [October, 1793]

Mon cher Hamilton

J’espere que l’air frais et pur des provinces de l’est, la joie que vos amis auront eu de vous voir echapé aux dangers que vous aves corru et le plaisir que vous aures eu à les retrouver vous auront entierement retabli.2 Notre malheureuse ville est toujours dans la même situation. L’épidemie fait des ravages affreux, l’entêtement des medecins rend leur experience totalement inutile. Le gouverneur3 est étranger à la calamité qui accable Philadelphie. Un comité s’est formé pour accorder des soulagements aux personnes sans assistance, bushill4 est le lieu ou sont envoyés les malades il en rechape un bien petit nombre. Les pluies et les geleés sont les Seuls remedes dont it soit possible d’attendre de grands effets. Jusque la il aura été moins dangereux de se trouver dans la troisieme parallele devant Valenciennes5 que de parcourir les rues de Philadelphie.

J’ai preparé un petit travail relatif à votre etat de deffense et aux moyens propres à mettre votre pays à l’abri de toure insulte étrangere. Je vous ferai passer le memoire relatif a cet objet si vous m’en indiqué les moyens dans le cas ou vous n’aurés aucune voye Sure, j’attendrai votre retour à Philadelphie6 ou je le sirai sous enveloppe à M. Willing7 si je pars pour la Susquehana. Je ne crois pas sans utilité que vous ayés promptement connoissance de mon memoire.

J’ai recu des responses de mes amis en Angleterre, ils donnent tout eloge à la determination que j’ai pris. L’ambition de l’angleterre leur paroit gigantesque, et les moyens qu’elle employe destructifs du bonheur interieur de ce pays et propres à changer la face du globe.

à vous pour la vie

Le Vte. de Noailles

Talon8 se rappelle à votre Souvenir.

ALS, Hamilton Papers, Library of Congress.

1After playing a prominent role in the National Assembly during the opening days of the French Revolution, Louis Marie, Vicomte de Noailles, eventually broke with the revolutionary groups and left France in 1792. He arrived in Philadelphia in 1793 and remained there until 1800. See George Washington to H, May 5, 1793.

2For H’s illness and the yellow fever epidemic in Philadelphia, see George Washington to H, September 6, 1793, note 1.

3Thomas Mifflin.

4Bush Hill was a mansion on high ground at the northwest edge of Philadelphia. At it was empty when the epidemic broke out, it was converted to a hospital for those with yellow fever. It received its first patients on August 31, 1793.

5Valenciennes was a fortified town in northern France. On July 28, 1793, after forty-three days of bombardment, the French garrison, which had been reduced to three thousand men, surrendered to an allied force of approximately one hundred and fifty thousand men.

6On September 15, 1793, H left Philadelphia with his wife for Philip Schuyler’s home in Albany. See H to Abraham Yates, Jr., September 26, 1793, note 1; Henry Lee to H, October 7, 1793, note 2.

7Thomas Willing was president of the Bank of the United States.

8Antoine Omer Talon, Chevalier and Marquis de Boileau, who had initially supported the revolutionary movement in France and had served in the Assembly, broke with the government and fled to the United States. He returned to France under the Directory.

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