To Benjamin Franklin from the Comte de Murinais, 25 February 1784
From the Comte de Murinais9
ALS: American Philosophical Society
a Paris le 25 fevrier 1784
Monsieur
Me. La Princesse Sapieha vien de M’adresser la lettre Cy jointe,1 en me priant de vouloir bien lui faire passer la reponse qu’elle Espere que votre Exellence voudra bien lui faire. Il est question D’assurer l’existance d’un Gentilhomme Polonois qui a passé en amerique pour y Servir dans les troupes des Etats unis.
Ce Gentilhomme Nommé Cosciuscko Existoit encore apres L’affaire D’yorc, et j’ay pu par le temoignage de Mes Compatriotes françois faire assurer Ces parents de la bonne reputation Dont il jouissoit. Mais dans Ce Moment Cy, il me Semble que le temoignage De votre Exellence Sur son Existance devient absolument necessaire au bonheur, et a la tranquillité De Sa famille.
Si votre Exellence avoit besoin D’Ecrire en amerique pour Donner Cette atestation d’une Maniere plus precise, je la Suplirois toujour de M’adresser un Mot de reponse pour que Madam La Princesse Sapieha ne put pas Douter de mon Empressement a Executer Ses ordres.
J’ai Lhonneur D’Etre avec les Sentiments de la Consideration La plus Distinguée De Votre Excellence Le tres humble et tres obeissant Serviteur
Le Cte. De Murinais
Mal. de Camp, et inspecteur rue
Ste. avoye au Marais A Paris.
9. Antonin-Victor-Augustin Auberjon, comte de Murinais (1731–1797), maréchal de camp in the French army, had served on a diplomatic mission to Poland a decade earlier: Adolphe Robert et al., eds., Dictionnaire des parlementaires français … (5 vols., 1889–91; reprint, Geneva, 2000), VI, 463; Miecislaus Haiman, Kosciuszko in the American Revolution (New York, 1943), p. 120.
1. The princess, wife of the grand chancellor of Lithuania, was known to BF, though their meeting (which most likely took place in February, 1778) is not documented. What does survive is a record of missed appointments: XXV, 647, 659. The letter she asked the comte de Murinais to forward to BF was from Anne d’Estko (above, Dec. 19).