Thomas Jefferson Papers
Documents filtered by: Period="Jefferson Presidency" AND Correspondent="Jefferson, Thomas"
sorted by: date (ascending)
Stable but non-permanent link for this document:
https://founders.archives.gov/documents/Jefferson/99-01-02-7059

To Thomas Jefferson from Jean-Guillaume, Baron Hyde de Neuville, 22 December 1807

New yorck 22 Xbre 1807

Monsieur le President

en arrivant aux etats unis avec ma famille, j avais l’espoir de me rendre bientôt à washington, et je comptais pour beaucoup lhonneur de vous y etre presenté et de reclamer pour madame hyde neuville et pour moi, la bienveillance de votre excellence; obligè de remettre ce voyage à une autre saison je ne veux pas differer plus longtems de vous faire parvenir la lettre que voulut bien nous adresser pendant notre Sejour en espagne madame d’houdetot, avec laquelle nos parens ont l’avantage d’etre très liés; c’est sous les auspices d’une personne non moins celebre par Son esprit que précieux à ses amis et aux malheureux par la bonté de son cœur, que nous venons reclamer monsieur le président votre interet et votre appuy.

madame d’houdetot vous fait connaitre ma position, eloignè de ma patrie par suite d’anciennes dissensions politiques, et pour avoir montré pendant la lutte un zele três impuissant pour le parti le moins heureux, je me trouve aujourdhuy exilé sur cette terre hospitaliere, mais comme je sais que l’adverse fortune d’un honnête homme et plustôt une recommandation qu’un titre de réprobation auprès des ames nobles et grandes, ce sera toujours aver confiance que j’oserai, monsieur le president, reclamer les bontés de votre excellence.

attachè a la france et conservant l’espoir d’y rentrer bientôt pour y vivre soumis, loin du bruit, et etranger à la politique, je voudrais cependant s il etat possible obtenir la permission d’acquerrir soit en mon nom soit au ceux de ma femme où de mon frere quelques proprietés dans ce continent ci, le puis je, Monsieur le président comme étranger et sans rien faire (ce a quoy je tiens par dessus tout) qui donne lieu de croire que je renonce à mon pays. si ma demande n’est pas contraire aux loix de l’amerique veuillez l’agréér avec l hommage des sentimens réspectueux avec les quels j ai lhonneur detre três parfaitement Monsieur le président Votre très humble et três obt serviteur

g hyde-neuville

Si ce n’est une indiscrétion j’ose prier votre excellence de vouloir bien me recommander a monsieur le gouverneur de newyorck ou à telle autre personne a laquelle vous voudriez bien m’adresser.

DLC: Papers of Thomas Jefferson.

Index Entries