Benjamin Franklin Papers
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To Benjamin Franklin from Antoine-Alexis Cadet de Vaux, 8 October 1778

From Antoine-Alexis Cadet de Vaux8

ALS: American Philosophical Society

ce 8 8bre 1778

Monsieur

J’ai l’honneur de vous envoyer du pain de pommes de terre, fait sans un seul atome de farine et sans mélange d’aucune autre substance étrangere.

Cette decouverte si prétieuse, si intéressante est due a M. Parmentier mon confrere et mon ami;9 tous deux réunis sur cet objet, nous cherchons maintenant à le porter au point de perfection dont il est susceptible, et a assurer par là dans les tems de disette une ressource à l’humanité.

Ce pain differe peu du pain de froment par sa blancheur, sa saveur, sa légereté et a cet avantage qu’il ne faut ni moulins, ni meunier; je ne parle pas de la facilité avec laquelle la pomme de terre se cultive, du prix auquel revient ce pain; le blanc ne couterait pas ls 6d et le bis ne revient gueres qu’a 9 deniers.

Je me procurerai l’honneur de vous faire ma cour, monsieur, et d’entrer dans les détails que vous desirerés avoir sur cet objet qui ne peut qu’intéresser un philosophe, un ami des hommes et un legislateur tel que vous. Je suis avec le plus profond respect et la plus sincere admiration Monsieur, Votre très humble et très obeissant serviteur

Cadet LE J. 1
Rue St Antoine

P.S. Ce pain-cy a été saisi au four, ce qui le rend moins agreable à l’oeil, inconvenient que previendrait l’habitude de le faire.

J’ai pris la liberté de joindre un second pain que Je prie Monsieur Franklin de faire passer a Madame Helvetius; il aura bien plus de mérite en venant de sa part.

Endorsed: Cadet Pain de pommes de terre

[Note numbering follows the Franklin Papers source.]

8This celebrated chemist (1743–1828), who had started life as a pharmacist, became interested in public health after his encounter with Parmentier. He founded the Journal de Paris in 1777, directed it until 1789, campaigned for better hygiene in prisons and hospitals, and started a bakery school to propagate the new technique of “mouture économique.” This is the first letter in what will be an extensive correspondence. DBF.

9Antoine-Augustin Parmentier, the well-known philanthropist (1737–1813), had also started out as a pharmacist. His vigorous campaign in favor of the potato was helped by BF: see Lopez, Mon Cher Papa, p. 161.

1Jeune.

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