Benjamin Franklin Papers
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Vergennes: Memorandum for the American Commissioners, [between 1 and 12 March 1777]

Vergennes: Memorandum for the American Commissioners

Reprinted from Benjamin F. Stevens, ed., Facsimiles of Manuscripts in European Archives Relating to America, 1773–1783 (25 vols., London, 1889–98), XV, no. 1451.1

[Between March 1 and 12, 17772]

Reponse aux Ministres du Congress.

1) On ne peut prendre connoissance des Operations de Commerce que des particuliers peuvent faire. On ne gêne personne à cet egard, lorsqu’on s’est renfermé dans les bornes de la Circonspection. Mais il n’est pas possible de dissimuler les expeditions qui, ayant un objet purement offensif, ne peuvent etre envisagés comme commerciales, et ce seroit se compromettre sans utilité pour la partie qu’on croiroit assister, puisque des pareils transports ne jouiroient d’aucune seureté à la faveur d’aucun pavillon, et ne pourroient etre reclamés du moins avec succés.

2) Les facilités qu’a éprouvé jusqu’a présent le Commerce de l’Amerique, ne doivent laisser aucun doute qu’on ne se prêtera à tout celle3 d’une confiance mutuelle, lorsque le moment sera venu de se lier reciproquement par un traité de Commerce. On a déja fait connoitre les raisons qui s’y opposent dans le moment présent. En attendant, s’il est quelques Articles de Marchandise sur lesquels on demande des adoucissements, on peut les exposer, et on s’employera volontiers pour les procurer.4

3) On n’a rien à écrire touchant le Tabac, cet article regarde la ferme Generale.

4) Tout Batiment qui prend azile dans des ports de france y recoit, sans difficulté, les secours dont il peut avoir besoin, pour se reparer des dommages que la longueur de la navigation, et les événements de la mer peuvent lui avoir occasionné; mais ce seroit donner trop d’extension a de pareils secours, de reclamer à ce titre pour les Armateurs la faculté de faire la navette de la haute mer dans les memes ports, d’y amener leurs prizes, de les y deposer, et de les vendre meme sans rompre leurs cargaisons. Les traités qui font Loi entre les puissances, et dont la Religion des Souverains ne doit pas leur permettre de s’ecarter, s’y opposent.5

1Stevens found the memorandum, which is a copy, among the Auckland MSS at King’s College, Cambridge; they were subsequently transferred to the British Library, and the Librarian has assured us that the copy has disappeared.

2The memorandum is in answer to that from the commissioners, the preceding document, and they responded to part of it on the 12th.

3This phrase, “à tout celle,” makes no sense, and was subsequently framed in dots to indicate a copyist’s error.

4This sentence was the basis for the commissioners’ memorandum to Vergennes below, March 12.

5Vergennes is referring to provisions of the Treaty of Utrecht. He expected the commissioners to be displeased with this legalism, and to use their ingenuity in suggesting ways to evade it; see his letter to Noailles, March 22, 1777, quoted in Stevens, Facsimiles, XV, no. 1488, pp. 1–2.

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