J’ai reçu exactement, Monsieur, la lettre que voux m’avez fait l’honneur de m’écrire le 22. 7bre dernier.

Vous avez trop de preuves, Monsieur, de l’intérêt que le Roi prend à la cause de votre patrie, pour n’être pas persuadé qu’il auroit pris en considération la demande que vous faites, si cela eût été possible; mais les dépenses considérables de la guerre que Sa Majesté soutient jointes aux secours extraordinaires que j’ai procurés, et que je continüe de procurer à M. Franklin, mettent Sa Majesté hors d’etat de faire face aux Traites que le Congrès a jugé àpropos de tirer sur vous. C’est avec la plus grand regret, Monsieur, que je vous transmets un décision aussi peu favorable, et je desire infiniment de trouver d’autres occasions où je pourrai vous convaincre de mon Zèle pour les intérêts des Etatsunis, et de l’envie que j’ai de vous obliger personnellement. J’ai l’honneur d’être très parfaitement, Monsieur, votre très humble et très obéissant Serviteur.

[Translation]

I have received in good order, Sir, the letter of the 22nd September last that you have done me the honor to write.1

You have, Sir, too many proofs of the interest that the King takes in your country’s cause not to be persuaded that he would have considered the demand that you make, had that been possible; but the considerable expenses of the war that His Majesty is undertaking, in addition to the extraordinary aids that I have procured, and continue to procure, for Mr. Franklin, render His Majesty incapable of taking upon himself the drafts that Congress had judged appropriate to draw upon you. It is with the greatest regret, Sir, that I transmit to you so unfavorable a decision, and I am extremely desirous of finding other occasions in which I shall be able to convince you of my zeal in the interests of the United States, and of my willingness to oblige you personally. I have the honor to be absolutely, Sir, your very humble and very obedient servant,