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Documents filtered by: Author="Du Pont de Nemours, Pierre Samuel"
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Je viens de finir l’ouvrage que vous avez bien voulu me demander sur l’Education nationale. Comme la minute en est très barbouillée, je suis obligé de le faire mettre au net. On y travaille. Hélas! C’est un livre. J’ignore si vous le trouverez bon. Mais tout n’y sera pas mauvais. Et il sera du moins un faible monument de mon attachement pour vous, et de mon Zêle pour les Etats-Unis....
C’est vers le 20 d’Aoust que j’ai eu l’honneur de vous envoyer par la Poste , selon que vous m’avez marqué que je pouvais le faire, mon Ouvrage— sur l’ Education nationale dans les Etats-unis . Je commence à craindre que le service des Postes ne soit pas plus scrupuleux ici qu’en Europe; que votre nom et la grosseur du paquet n’aient piqué la curiosité; et qu’après l’avoir satisfaite, on n’ait...
Je continue de lire votre livre avec un extrême plaisir; et bien plus lentement néanmoins que je ne le voudrais, parce que la nécessité de pourvoir chaque jour aux secours qui devront être donnés à au moins cent milles hommes femmes et enfans, absorbe mon tems et mes forces. Si j’avais un commentaire à faire sur cet excellent Ouvrage, il ressemblerait beaucoup à celui que Voltaire disait...
J’ai reçu avec reconnaissance votre Lettre du 2 may qui s’est croisée avec celle que j’ai eu l’honneur de vous écrire le 25 du même mois. Cette derniere indiquait à votre Excellence ce que je crois indispensable pour la sureté politique de votre Pays. La nécessité d’une Artillerie nombreuse et mobile; La nécessité d’exploiter pour elle vos mines de cuivre et de Fer doux; La nécessité d’un...
Je vous remercie, comme Philosophe pacifique, comme Français, et comme ami très chaud des Etats unis d’avoir mis en négociation l’affaire de la Louisiane. Je pense qu’elle sera terminée à votre satisfaction, même avant l’arrivée de Mr. Munroë. J’en ai raisonné fortement de vive voix et par écrit plusieurs fois avec Mr. de Talleyrand et en dernier lieu avec le Consul Le Brun . Le Gouvernement...
Après avoir pleuré votre mort, comme un des plus grands malheurs qui pût arriver à l’Amérique et au monde, et mon cœur ajoutait qui pût m’atrister, je conçois aujourd’hui quelque inquiétude sur votre Santé. Il y a environ six Semaines que je vous ai marqué que mon ouvrage sur l’Education nationale dans les Etats Unis êtait achevé, et que Pusy le mettait au net. Je vous demandais si l’on peut...
je viens de passer trois jours dans votre Maison , comblé des bontés de Madame Randolph , et du plaisir de voir vos grandes et Belles Petites Filles ainsi que la toute charmante très petite Fille . Corréa dit qu’il faut absolument que je parte, Si je ne veux pas être arrêté par la rigueur de l’Hyver, et forcé de vous importuner de moi pendant trois mois. Il est parti lui même avant-hier. Je...
Je crois que c’est aujourd’hui la derniere fois que je pourrai vous écrire avec une entiere ouverture. Car je me garderai bien de remettre des lettres de quelque importance à Mr. Armstrong, qui les ouvrirait, qui les supprimerait s’il ne les livrait pas, qui les dénoncerait au moins par imprudence et faiblesse de tête quand ce ne serait point par noirceur et perversité de coeur.—Si j’ai à...
Je joins ici une lettre que j’avais donneè pour Votre Excellence au Général Bernadotte, et qu’il vient de me renvoyer depuis que la Négociation terminée sans lui, et la Guerre qui peut rendre utiles ses talens militaires, l’ont engagé, non sans regret, à renoncer à son Ambassade auprès de vous. Celui qui lui suceede, Mr. de Laussat, a êté mon Collegue au Conseil des Anciens , quoiqu’il fut...
Je continue d’esperer un heureux rapprochement entre nos deux Nations qui ne peuvent se dissimuler que c’est leur interêt réciproque. Je l’espere d’autant plus que c’est le Général Bernadotte, véritable ami de toute liberté, qui est chargé de la Négociation. Vous trouverez en lui un homme qui aime l’Amérique, les Américains, les principes de leur Gouvernement, les vôtres Monsieur; et qui rend...
Vous trouverez ci-joint mon petit Traité Sur les Finances des Etats-Unis , peut-être inutile pour le moment, mais que j’espere qui ne le Sera pas toujours. L’accommodement projetté, à ce qu’il me parait des trois côtés entre Votre République et les Puissances belligerantes de l’Europe , S’il Se réalise, rétablira votre Commerce extérieur et entretiendra le Revenu de vos Douanes. En ce cas,...
Ma lettre vous sera remise par Mr. de Montarby, qui sera aussi porteur de quelques lettres de Mr. de la Fayette dont il est parent. Il est envoyé en Amérique par les Propriétaires du vin le plus parfait qu’il y ait en France; et il y va voir pour son propre compte combien la retraite loin de l’Europe peut avoir de douceur.—Je vous prie de le traiter avec quelque bienveillance. Son voyage...
Nous devions partir demain le bon Corréa et moi pour vous voir à Mounticello . Nous n’avons pu être plus tot prêts l’un et l’autre. Mais comme il fallait passer à Washington , et nous y arrêter un peu, nous avons craint que le moindre accident arrivé en route ne nous retardât, et ne nous fit nous présenter à votre Porte qu’après votre départ que vous nous avez annoncé pour le 6 august, ou Si...
Le Docteur Logan vous dira qu’il a trouvé en France de bons et zëlés amis de l’Amérique; et vous ne serez pas Surpris que j’aie êté du nombre, ainsi que mon fils. Vous m’avez vu pendant votre Ambassade lutter en faveur de votre Patrie et pour les principes de liberalité, d’amitié Sincere entre les deux Nations , contre tous les préjugés fiscaux et mercantiles qu’avait alors notre gouvernement....
Parce que je ne suis pas arrivé a Philadelphie et que je ne vous ai pas recrit depuis le pareil jour du mois passé, ne croyez pas Monsieur, que je n’aie pas songé avec tendresse à votre amitié, et que je n’aie pas désiré vivement de la cultiver. Mais une maison a prendre, a disposer, à meubler à la ville et une autre à la Campagne ont consumé mon tems. J’esperais d’un jour à l’autre finir tous...
J’ai l’honneur de vous envoyer un petit recueil de mémoires, ou deux exemplaires de ce Recueil l’un pour vous; l’autre pour la société philosophique. L’édition des oeuvres de Mr. Turgot n’est pas finie et retarde le tems où je pourrai rapporter à votre République le tribut de mon Zêle et de nos derniers travaux. Comme fidele Américain, et inaltérable ami de la liberté, j’ôse recommander à...
J’ai reçu avec une extrême reconnaissance votre lettre de Poplar-Forest . Ne croyez pas que j’aie la plus legere intention d’appliquer aux Etats-Unis aucune des idées que je devais employer pour la République Française ; et que je crois bonnes à proposer à des Républiques naissantes, qui n’ont encore rien d’arrêté, Sont dans un Etat de matiere premiere , et ont demandé mon avis pour en Sortir....
J’ai eu l’honneur d’écrire ces jours derniers à Votre Excellence deux lettres par Mr. de Forgues: l’une d’introduction pour lui même, l’autre pour vous exprimer mon sincere regret de ce que je suis obligé de séjourner encore un an en Europe et vous en exposer le motif.—C’est un très grand sacrifice que je fais; mais aussi le fais-je à un très grand devoir que j’ai à remplir envers la mémoire...
Je me reproche une chose:—C’est de n’avoir pas invoqué votre autorité au premier moment où Mr. Armstrong, se mêlant d’une affaire qui ne le regardait point, et y portant des opinions injustes en elles mêmes, totalement contraires à l’interêt de ses Compatriotes, a entrepris de causer un enormé dommage à un grand nombre de Citoyens américains, et a soutenu, a fait adopter à la Cour de France,...
J’ai lu le beau discours que vous avez adressé au Congrès.—La grandeur dans les choses dont vous parlez et la simplicité dans vos expressions, forment un contraste bien frappant avec la boursouflure des actes publics en Europe.—Vous serez Président toute la vie. Vous trouvez chaque jour dans nos Gazettes combien je dois désirer de me revoir auprès de vous. J’espère que nous arriverons ensemble...
Rien ne peut égaler la douleur et la Consternation que m’a causé la triste et fausse nouvelle que les ennemis de l’Amérique et les vôtres avaient mise dans les journaux. Je croyais avoir perdu le plus grand homme de ce continent, celui dont la raison éclairée peut être le plus utile aux deux mondes, celui qui par la ressemblance de nos principes me donne l’esperance de la plus solide amitié,...
J’ai eu l’honneur de vous écrire par l’occasion du jeune Manigault, par celle de l’officier porteur de vos dépêches dans votre avant-dernier parlementaire, et par celle de Mr. Skipwits, trois lettres qui n’êtaient pas sans importance sur la situation politique et militaire de votre Pays. Celle-ci ne s’élevera pas à de si hautes considérations; mais vous y verrez pourtant mon Zêle perséverant...
Je reçois avec reconnaissance votre lettre du 11. Voila le Livre . Je voudrais qu’il fut plus digne du Sujet et du Philosophe qui m’a demandé de le traiter. Il est fait comme un Mémoire d’Administration, car c’en est un: non comme un Ouvrage qu’on destinerait au Public. Il n’y a rien pour le Lecteur. Je n’ai travaillé que pour l’homme d’Etat. Puisse-t-il agréer mon inviolable et respectueux...
Permettez moi de féliciter les Etats Unis et Vous sur la Sagesse avec laquelle, résistant à la guerre qui aurait jetté votre Nation dans les bras d’un Allié redoutable, vous avez acquis sans répandre de sang un Pays décuple en étendue et en fertilité de celui même que vous désiriez. Vous êtes surs à présent, non seulement du débouché nécessaire à vos Etats de l’Ouest, mais de les étendre sans...
Je Sais que mon ouvrage Sur les Finances des Etats-Unis vous est parvenu, et je Suis bien curieux d’apprendre quelle en a été votre opinion? Je le crois encore un peu prématuré, grace au ciel; mais le moment où Ses principes pourront, devront peut-être; être Soumis à la consideration de vos hommes d’Etat S’approche d’année en année. Et il est bon d’y Songer d’avance. Avez vous jugé que cet...
Quoique je ne doute aucunement que Mr. Madison, qui a tant d’esprit et un si bon esprit, et qui a êté si longtems le Compagnon de vos travaux, ne gouverne d’après les mêmes principes que Votre Excellence et ne suive Vos erremens, je ne puis m’empêcher de regretter vivement le parti que Vous avez pris de ne pas jouir de l’Eligibilité que vous laissaient les loix de votre Pays et de renoncer à...
un livre de la plus haute importance m’a êté prêté par M r Warden ; et je voudrais bien qu’il m’eut êté donné de votre part . Ce Sont les Commentaires Sur Montesquieu . Un autre Américain m’a dit qu’on croyait aux
Il m’a paru que je ne pouvais faire aucun meilleur usage de votre Lettre relative à M r de Tracy que de lui en envoyer copie. C’est ce que j’ai fait. Quant à la partie de Son ouvrage qui n’êtait pas encore traduite, qui ne l’a pas bien êté par la Personne à qui M r Duane en a remis le travail, et que vous avez ou retraduite ou corrigée, je Suis assez d’avis que vous la donniez à imprimer à M r...
Je ne dois ajouter que peu de chose à la Lettre que je vous écrivais il y a trois mois, et dont je joins ici le duplicata . Les raisons qui me rappellent auprès de vous deviennent chaque jour plus puissantes. L’Europe ne convient plus du tout à la Philosophie. Pour un tems plus ou moins long, mais qui vraisemblablement durera plus que je ne puis faire, elle est en proie aux Princes, aux...
Votre gravité naturelle ne vous aura pas permis d’avoir autant de plaisir pour la Médaille que notre Société d’Agriculture vous a décernée, que ma sensibilité a eu de l’hommage rendu au Philosophe Homme d’Etat de votre Pays par les Cultivateurs du mien. Je suis sujet aux joies d’enfant; mais en cette occasion j’en ai eu une d’Adolescent, parce qu’elle tenait à un sentiment civique qui...