Jai L’honneur de Vous prevenir que je remettrai au Courrier sur la fin du present mois, une Collection en diverses Plans, et ecrits concernant L’amelioration de cette Ville, à Votre adresse, je vous prie de les accueillir favorablement; je Vous demande Mille fois pardon d’une pareille liberté, il n’y à que leur extrême importance qui peut me le meriter. Cette Collection est suivie d’un aperçu des avantages d’un dessechement general de la Basse Louisianne; De L’offre que je fais de la Reussite Sans que Cela devienne et charge à l’état pour les depences; Vous verrez j’espere avec interet le Moyen d’établir dans cette partie, une population Conciderable, ou elle est si utile mais desesperée dans ce moment. J’ai traité dans les differentes Memoires qui Vous [paiendra] Les cas facheux et destructifs dans les quels doivent naturellement entrainer le desordre qu’on s’efforce de Consacrer aujourdhui; toutes ces choses Sonts de la derniere importance, et faites pour fixer votre interet en leur faveur, et les proteger auprès du gouvernement comme je Vous Supplie de le faire, il ne leur manque pour le lustre de leur merite, que d’avoir été traités par une main plus habille; la Bonne intention peut seulle Suppléer à ce deffaut.

Monsieur Souffrez je Vous Supplie que je présente à Votre Censure L’ouvrage inclu, Votre qualité de premier academitien des états unis, M’autorise à prendre Cet Liberté; dont je vous demande tres humblement pardon, Soumettez le je Vous Supplie à L’Examen de Votre academie, ayez la bonté d’inviter pour moi quelqu un de Vos Savants, de remplir L’objet de La notte qui L’acompagne, j’ai crus devoir faire cette demarche pour m’assurer de la Valleur de L’objet, et de L’avantage que le public en peut rétirer, c’est une chose qui je Crois Se deverait faire pour toutes Les machines qui Sonts presentées au gouvernement, pour obtenir patente en leur faveur; Combien y en aurait ils de toutes celles qui en obtiennent, qui Seraient misent à L’Ecart avec raison, Car il devient abus dans la bonté du gouvernement, d’acorder des patentes Sans ce préalable qui n’admettrait que des choses rellement capables, qui par consequant ne Tromperaient personne, et n’ocuperaient Les Sujets qu’utilement dans leur tems, et leur moyens. Combien Voyons nous de Ses machines qui ne fonts que Voir le jour, et sonts enfouies aussitot pour jamais, avec la perte de Beaucoup de tems et de depences: une Patente du gouvernement, est une Sanction qui en impose au public, et Sont aux charlatans, à donner Credit à leur drogues malfaisantes, donts ils tirent un grand parti, au préjudice de La Societé.

Si L’ouvrage que j’ai L’honneur de présenter à la sensure de L’academie, merite Sa Sanction, je La prie de la lui donner par Son approbation, et d’obtenir pour moi La patente du gouvernement: ce deverait être par Suite d’un pareil acte, quelles deveraient Toutes Etres acordées pour le bien public, et L’encouragement des hommes capables, qui n’aurait plus en but Ses hommes qui S’en vonts deprimant Les Bons ouvrages, Pour faire Valloire leur Rapsodie.

Monsieur Pour vous donner une faible idée des peinnes, et des demarches que J’ai fait en faveur de la Chose public, dont vous avez le fidel tableau das ce que je Vous annonce, je joint ici deux nottes qui contiennent les ouvertures que j’ai fait au Corps Municipalle et maire de la Ville, Vous Verrez la maniere dont cela à été recu dans ce tems, cela à été pire dans la Suite, malgré Le developément des avantages que j’ai presenté. L’ouvrage est immence il le faut voir pour en juger, a loisir Vous pourez mediter et d’apres L’oppinion que Vous aurez pris lui accorde Votre protection, c’est ce dont je Vous Supplie et de Maccorder L’honneur De Me dire avec un très Profond Respect.